M. François-Poncet, à la tête de cet organisme depuis 25 ans, a déclaré à la presse vouloir mener à bien des "opérations jusque là inachevées" au sein du bassin Adour-Garonne recouvrant les bassins hydrographiques du Sud-Ouest atlantique, depuis les Charentes et le Massif Central jusqu'aux Pyrénées, soit 116.0000 km2 répartis sur 6 régions et 25 départements.

Il a notamment appelé de ses voeux la réalisation de barrages comme ceux de Vimenet (Aveyron) et de Charlas (Haute-Garonne), respectivement de 7 millions et de 110 millions de m3. Après avoir souligné la nécessité des économies, il a précisé que le développement des ressources n'intéressait pas que l'agriculture. "Les besoins en eau touchent en premier lieu l'environnement, doublement pénalisée en cas de manque de réserves", a souligné l'ancien ministre des Affaires étrangères.

"Lorsque le niveau de l'eau est très bas, nous sommes face à des rivières +égouts+", a-t-il déclaré. Dans ce cas, "EDF est obligé de réduire sa production hydro-électrique et de développer l'électricité thermique", génératrice de gaz à effet de serre, a indiqué Jean François-Poncet, soucieux de l'ouverture du débat à ceux qui s'occupent de l'eau. L'ancien ministre a par ailleurs rappelé qu'une consultation générale du public est en cours jusqu'à octobre sur les moyens et les priorités à retenir pour atteindre l'objectif de "bon état" de toutes les eaux à l'horizon 2015, souhaité par une directive-cadre européenne.