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Des maires critiques à l'égard du gouvernement de Dominique de Villepin

Publié le 23 novembre 2005

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PARIS, 21 nov 2005 (AFP) - Une enquête réalisée à l'occasion du congrès des maires de France et rendue publique lundi montre qu'une majorité des maires sont critiques à l'égard du gouvernement de Dominique de Villepin, notamment en matière de fiscalité et de services publics.
Ce sondage réalisé par l'institut Ipsos pour Le Courrier des maires indique qu'à peine plus du tiers (36%) des maires interrogés déclarent faire plutôt confiance au gouvernement Villepin pour mener les réformes de la fiscalité locale alors qu'ils étaient 44% en 2004 à faire confiance au gouvernement Raffarin. Une majorité (53%) déclare ne pas faire confiance au gouvernement Villepin.

57% des maires estiment que les dispositions du budget 2006 plafonnant la taxe professionnelles à 3,5% de la valeur ajoutée sont "plutôt une mauvaise chose" alors que 27% pensent qu'elles sont "plutôt une bonne chose". Les maires de droite sont 51% à ne pas soutenir cette réforme et les maires de gauche 70%. 54% des maires interrogés pensent être obligés, dans les prochaines années, d'augmenter les impôts locaux dans leur commune. 43% des maires pensent néanmoins qu'ils vont maintenir les impôts à leur niveau actuel et 2% songent à les baisser. Les maires se montrent par ailleurs toujours très inquiets au sujet du maintien des services publics locaux. 59% des sondés déclarent ne pas faire confiance à M. de Villepin pour mener à bien la réforme en ce domaine contre 33% qui lui font confiance.

Concernant la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui fixe un objectif de 20% de logements sociaux dans certaines communes, les maires se prononcent majoritairement (54%) en faveur d'une application de la loi, dont 15% des sondés veulent même un durcissement des pénalités pour son non respect. 39% pensent qu'il faut l'abroger. Enfin, les maires dressent un bilan positif de l'intercommunalité. Pour 71% des maires directement concernés, le rapport "coût-bénéfices" est positif contre 17% qui le jugent négatif. 74% des maires déclarent faire un bilan général positif de l'intercommunalité contre 21% d'opinions négatives.

Ce sondage a été effectué du 11 au 18 octobre sur un échantillon représentatif de 403 maires constitué d'après la méthode des quotas.

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