Démolition de la villa tropézienne de Christian Millau confirmée en cassation
En première instance, en juin 2002, le tribunal correctionnel de Draguignan avait relaxé l'écrivain-journaliste, invoquant la prescription, ce que la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait contesté, estimant que la villa n'était toujours pas achevée en 1995 puisqu'elle n'était pas raccordée au réseau d'assainissement.
La Cour de cassation a retenu cet argumentaire de la cour d'appel. Nichée sur les hauteurs de Saint-Tropez, proche d'un périmètre classé, la villa de M. Millau, baptisée "Vigne Sainte-Anne" est blottie sous un pin centenaire s'ouvrant sur le cap Camarat, la baie et les plages de Pampelonne.