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Démolition de la villa tropézienne de Christian Millau confirmée en cassation

Publié le 12 juillet 2004

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PARIS, 8 juil 2004 (AFP) - La Cour de cassation a confirmé l'arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence condamnant Christian Millau, co-fondateur du guide gastronomique du même nom, à démolir sa villa tropézienne de 200m2 construite sans permis et à payer 150.000 euros d'amende, a-t-on appris jeudi auprès de la Cour.
La haute juridiction a rejeté le pourvoi de Christian Dubois, plus connu sous son pseudonyme de Millau, contre l'arrêt rendu le 27 mai 2003 par la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Le critique gastronomique bénéficiait d'un permis pour la construction sur la commune d'une villa à étage, construite en 1988 et 1989, mais il avait entre-temps opté pour un plain-pied, sans déposer de permis modificatif.

En première instance, en juin 2002, le tribunal correctionnel de Draguignan avait relaxé l'écrivain-journaliste, invoquant la prescription, ce que la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait contesté, estimant que la villa n'était toujours pas achevée en 1995 puisqu'elle n'était pas raccordée au réseau d'assainissement.

La Cour de cassation a retenu cet argumentaire de la cour d'appel. Nichée sur les hauteurs de Saint-Tropez, proche d'un périmètre classé, la villa de M. Millau, baptisée "Vigne Sainte-Anne" est blottie sous un pin centenaire s'ouvrant sur le cap Camarat, la baie et les plages de Pampelonne.

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