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Corruption urbanistique en Espagne: nouvelles arrestations à Marbella

Publié le 14 novembre 2006

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MADRID, 14 nov 2006 (AFP) - Neuf personnes ont été interpellées à Marbella
(sud) dans le cadre de l'énorme scandale de corruption immobilière qui éclabousse l'équipe municipale de la célèbre station balnéaire andalouse depuis fin 2005, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur.
Ces interpellations portent à près de 70 le nombre de personnes arrêtées depuis le début de cette enquête, dont seulement six se trouvent toujours en détention préventive. Les personnes interpellées mardi sont accusées de corruption et blanchiment de capitaux, a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Parmi elles figurent plusieurs proches de l'ancien maire de Marbella, Julian Munoz, dont son ex-femme, Maite Zaldivar. L'enquête baptisée "opération Malaya", qui a débuté fin 2005, est entrée mardi dans sa troisième phase. Les enquêteurs n'excluent pas de nouvelles arrestations dans les prochains jours.

Face à l'ampleur du scandale, le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero avait décidé de dissoudre en avril le conseil municipal de Marbella, une mesure inédite sous la démocratie espagnole. Ce retentissant scandale de corruption avait envoyé en prison l'équipe dirigeante de Marbella dont son maire, Mme Marisol Yagüe, remise depuis en liberté sous caution.

Les enquêteurs de l'Unité centrale contre la délinquance économique et fiscale (UDEF) et de l'Unité de lutte contre le crime organisé sur la Costa del Sol (sud) ont bloqué, au cours de cette enquête, près d'un millier de comptes bancaires et saisi des biens pour un montant de 2,4 milliards d'euros.

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