Contrats en multipropriété: Bruxelles consulte pour évaluer les abus
Ces plaintes renvoient à l'utilisation par des "vendeurs peu scrupuleux" de certaines failles de la législation actuelle, qui proposent de plus en plus de contrats d'une durée de 35 mois alors que la législation européenne actuelle ne protège que les signataires de contrats de 36 mois au moins. Parmi les autres produits dans le collimateur de Bruxelles figurent les clubs donnant accès à des vacances (billets d'avions, logements) à prix réduits.
Pour accéder à ces clubs, les consommateurs paient des droits d'entrée allant jusqu'à 20.000 euros sans que les rabais consentis soient à la hauteur de la publicité qui leur est faite, selon la Commission, qui reconnaît que de tels produits "sortent du champ d'application de la directive" actuelle. La législation de 1994 donne notamment aux consommateurs un droit de rétraction de 10 jours au minimum avant la signature d'un contrat en multipropriété, afin de limiter les possibilités de "vente forcée". Dans ce domaine, les techniques de vente sont en effet parfois très agressives, reconnaît la Commission.
Certains vendeurs n'hésitent pas à inviter les couples en quête de vacances de rêve à des réceptions où, à l'issue de présentations extrêmement alléchantes, la tentation est forte de signer un contrat sans autre élément de vérification.