Conflit des autobus de Saint-Nazaire: Fin de l'occupation de la mairie
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) mercredi en sont ressortis vers 20H00, a-t-on
appris auprès de la CGT.
Après plus de trois heures d'attente, la délégation qui était chargée de négocier n'a pas pu rencontrer le maire, a souligné la CGT. D'autres actions devraient avoir lieu jeudi, 18e jour du conflit.
Les 400 manifestants ont occupé le bâtiment, y compris le bureau du maire, Joël Batteux, qui est aussi président de la communauté d'agglomération de Saint-Nazaire et de l'estuaire (Carene), donneur d'ordre des deux sociétés. Les manifestants réclamaient l'ouverture de "négociations sérieuses avec M. Batteux", après que celui-ci a fait envoyer mardi des courriers aux salariés des deux entreprises pour leur proposer notamment des réévaluations de salaires (5% pour la STRVN et 2,3% pour la Stran) pour mettre fin au conflit.
Depuis le 15 novembre, 80% des chauffeurs de la Stran et de la STRVN, qui assurent les transports urbains, péri-urbains et scolaires, sont en grève pour réclamer des négociations avec leur direction pour une harmonisation des statuts et des salaires. En l'absence de négociations avec la direction, ils se relaient depuis le 17 novembre pour empêcher les autobus de sortir du dépôt.
Selon la CGT et l'UNSA, à l'origine de la mobilisation, les chauffeurs de la Société de transport de l'agglomération nazairienne (Stran, 110 salariés) gagnent environ 250 euros brut de plus par mois que ceux de la filiale, la STRVN (50 salariés), pour le même travail.