British Airports conclut l'achat de l'aéroport de Budapest pour 1,83 md EUR
Authority) a signé dimanche l'acte d'achat de l'aéroport de Budapest pour 1,83 milliard d'euros, dans la plus importante opération de privatisation menée à ce jour en Hongrie.
La structure a accueilli 6,96 millions de passagers de janvier à octobre, soit 27% de plus que pendant la période correspondante de 2004. Cet essor est notamment dû aux compagnies aériennes à bas prix, dont le trafic a progressé de 46% d'octobre 2004 à octobre 2005, où il a représenté 200.000 des 742.000 passagers de l'aéroport.
BAA, qui prévoit d'investir 261 millions d'euros ces six prochaines années dans l'aéroport de Budapest pour attirer de nouvelles compagnies aériennes et offrir de nouvelles destinations, a affirmé vouloir porter à 20 millions le nombre annuel de ses passagers d'ici à 2020.
Cette privatisation doit offrir à l'Etat hongrois un apport d'argent frais, alors que les analystes doutent que le pays réussisse à adopter comme prévu l'euro en 2010 à cause du niveau de son déficit public, qui doit atteindre 6,1% du produit intérieur brut (PIB) cette année. L'appel d'offres stipulait que le premier critère dans le choix du vainqueur serait le prix, suivi par les plans stratégiques à long terme. Le gouvernement socialiste-libéral hongrois avait déclaré que la privatisation de l'aéroport était indispensable au développement futur de la structure.
Engagé en juin 2005, le processus de la privatisation s'est accompagné d'un bras-de-fer avec les employés de l'aéroport, qui avaient réussi à faire annuler un premier appel d'offres pour défaut de consultation des salariés. Vendredi, des salariés de l'aéroport ont observé un arrêt de travail de deux heures pour demander au nouveau propriétaire des augmentations de salaires et des garanties pour les 2.300 emplois qu'offre actuellement la structure.
L'aéroport de Budapest, dont la vente a été critiquée par l'opposition conservatrice, constituait une des dernières grandes entreprises privatisables en Hongrie, 16 ans après la fin du communisme