PARIS, 8 sept 2004 (AFP) - Le groupe français Bacou-Dalloz, fabricant d'équipements de protection individuelle, a publié mercredi une perte nette de 36 millions d'euros au premier semestre 2004, contre un bénéfice de 13 millions d'euros sur la même période en 2003, plombé par d'importantes charges exceptionnelles. Les éléments exceptionnels s'élèvent à -51 millions d'euros, et comprennent la comptabilisation de la provision sur la cession d'Abrium (-38,4 M EUR), réalisée en juillet, ainsi que des coûts de restructuration élevés, fait valoir le groupe dans un communiqué.
Le bénéfice d'exploitation de Bacou-Dalloz, hors charges non-récurrentes,
s'est établi au premier semestre à 44 millions d'euros, en légère
baisse par rapport aux 48 millions d'euros enregistrés sur les six premiers
mois de 2003. Le chiffre d'affaires, publié en juillet, s'est élevé
à 371 millions d'euros, en baisse de 8,4% sur un an.
Selon le nouveau directeur général de Bacou-Dalloz, Henri-Dominique
Petit, "Bacou-Dalloz a la capacité de retrouver rapidement les chemins
de la croissance profitable". Le groupe a décidé au cours
de l'été d'intensifier certains plans de restructuration en particulier
dans le domaine de la protection du corps, qui devraient contribuer dès
2005 à améliorer ses marges opérationnelles, précise
le communiqué.