Le bénéfice avant impôt sous-jacent a cependant augmenté de 2% à 620 millions de livres, dans le bas de la fourchette des attentes. De même, le bénéfice d'exploitation a baissé de 16,7% à 859 millions de livres, mais le bénéfice d'exploitation sous-jacent a augmenté de 2,1% à 710 millions. Le bénéfice net a baissé de 21% à 532 millions de livres. Le chiffre d'affaires a augmenté de 7,6% à 2,275 milliards de livres. Le nombre de passagers transportés au Royaume-Uni a augmenté de 2% sur l'année, à 144,6 millions de personnes.

BAA constate que cette augmentation de 2% du nombre de passagers est inférieure aux 3,5% initialement prévus pour l'année, et impute cette moindre hausse aux attentats de Londres en juillet dernier, à la grève des employés de British Airways en soutien au restaurateur de bord Gate Gourmet en août à Heathrow, et au ralentissement de l'économie au Royaume-Uni. Pour 2006/07, BAA espère que son trafic passager augmentera de 3,5%, "retournant ainsi à des niveaux de croissance plus normaux".

Le directeur général Mike Clasper a indiqué qu'il y a "des opportunités de création de valeur évidentes sur le chemin de BAA, tels que les projets pour Budapest, la transformation d'Heathrow et la deuxième piste d'atterrissage à Stansted. Toutes ces opportunités, combinées à un régime de régulation qui encourage l'investissement dans les aéroports, fait que les actionnaires ont de bonnes raisons d'avoir confiance dans la valeur de BAA", selon lui. BAA a rejeté par trois fois une offre de Ferrovial à 8,75 milliards de livres (près de 13 milliards d'euros), conseillant à ses actionnaires de ne pas vendre, car ce n'est "ni le bon moment ni le bon prix".