Année 2004 "exceptionnelle" avec plus de 364.000 logements commencés
seront mis en chantier en 2004 en France, ce qui constitue "un résultat
exceptionnel", a indiqué mercredi le ministère de l'Equipement.
"Un tel niveau n'avait pas été atteint depuis vingt ans", a commenté le ministère dans un communiqué. En 2003, 313.600 logements avaient été mis en chantier.
Ces bons résultats sont dus à la conjoncture économique meilleure que prévu, à la construction de logements neufs et à la forte hausse de l'investissement des collectivités locales, a expliqué la DAIE. Sur l'année, l'activité de la construction devrait progresser de 3,7%, selon les prévisions que la DAEI a présentées mercredi.
En 2005, l'activité devrait progresser entre 2,3% et 3,7%, sachant que les estimations sont réalisées sur la base d'une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2,5% qui est celle retenue par la loi de Finances 2005. Les mises en chantier de logements neufs devraient atteindre entre 375.000 et 387.000 en 2005, a encore pronostiqué la DAEI.
Le secteur du bâtiment non résidentiel enregistre de son côté "une reprise" (+1,6%) cette année, notamment dans le neuf, "tiré par la commande publique" dans les domaines des loisirs, de la culture, de la santé, a souligné la DAEI.
Le secteur de l'entretien et l'amélioration enregistre une croissance de son activité de 1,3%. L'activité des travaux publics progresse quant à elle de 3,1% en 2004, dynamisée par les chantiers autoroutiers.
L'emploi dans la construction a progressé de 2% en 2004, ce qui représente entre 22.000 et 32.000 emplois crées. "Compte tenu de la croissance de l'activité, l'emploi aurait pu progresser plus", a souligné la DAEI. Les entreprises du secteur ont donc regagné en productivité, a-t-elle poursuivi. Interrogé sur l'érosion des marges des entreprises en raison de la hausse des coûts des matières premières, M. Schwach a reconnu qu'il y avait "un effet de ciseaux" car "la hausse des coûts commence à dépasser la hausse des prix".