NICE, 19 sept 2005 (AFP) - Le siège et les huit agences de l'Office HLM de Nice et des Alpes Maritimes (OPAM) ont rouvert leurs portes lundi après quatre jours de fermeture destinés à protester contre "la recrudescence des violences" à l'encontre de ses agents, a indiqué l'OPAM.
"Nous avons reçu des messages de soutien du monde politique et administratif, nous pensons avoir été entendus", a indiqué à l'AFP Alain Balestra, conseiller du président de l'OPAM Jean-Pierre Nicoud.
Mercredi dernier, alors que les forces de police procédaient, sur décision judiciaire, à l'expulsion de squatters dans des appartements d'une cité de Nice, la directrice de l'habitat de l'OPAM avait été frappée au visage par l'un d'entre eux, subissant une interruption temporaire de travail (ITT) de dix jours.
Selon l'OPAM, il s'agissait de la "septième agression d'un agent en trois mois". La fermeture des agences de l'organisme avait été décidée dès jeudi en signe de protestation.
"Face à la recrudescence de ces actes inqualifiables et inacceptables qui fissurent notre socle républicain et mettent gravement en péril l'état de droit, l'Office se doit de réagir au-delà du traditionnel dépôt de plainte, trop souvent sans effet", avait dénoncé le président de l'OPAM, dans un courrier adressé au préfet des Alpes-Maritimes et au procureur de la République de Nice.
L'office HLM des Alpes-Maritimes gère 20.500 logements dans l'ensemble du département.