800 places pour l'hébergement d'urgence des SDF d'ici le 1er décembre
(hébergement d'urgence) pour les sans-abri seront ouvertes.
Maurice Gouet, 41 ans, dans la rue depuis ses 18 ans et, jusqu'en août, sous une tente au bord du canal Saint-Martin est ravi d'être là. "On est venu le 9 août, sitôt qu'on nous a dit qu'il y avait de la place pour les couples car, avec ma femme, on en avait marre de dormir sous une tente", dit-il. Ne "voulant pas faire sa vie dans la rue", il espère par la suite retrouver logement et travail, "avoir une vie normale et revoir ses 3 garçons et sa fille". Gérard, 52 ans, qui a voulu garder l'anonymat, est également satisfait de "ces petits riens qui vous font sortir les pieds de la gadoue" comme pouvoir "laver, plier et ranger son linge".
Mais des élus de Neuilly-sur-Marne se sont aussi déplacés pour dire leur mécontentement. Odile Gilson, maire-adjointe du maire PS Jacques Maheas, proteste contre les résidents qui "l'après-midi, sont dans la rue, pas encadrés, avec des bouteilles à la main" alors qu'il y a une crèche à proximité. "On nous avait dit que c'était pour le mois d'août, je suis surprise qu'aujourd'hui, on dise +c'est très bien, ça va continuer+", ajoute-t-elle. "Il y a des élus qui voudraient que cela se passe chez leurs voisins", lui a répondu indirectement Mme Vautrin en s'adressant à la presse.