Avec plus de 1,4 million de visiteurs attendus chaque année, le principe de ce grand projet de rénovation est l'immersion des visiteurs dans des paysages évoquant cinq zones géographiques de la planète, les biozones, correspondant à différents écosystèmes. 175 espèces et plus d'un millier d'animaux : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés offriront aux visiteurs un tour du monde de la biodiversité animale. Les visiteurs voyageront en Patagonie, dans la biozone sahélo-soudanienne en passant par l'Europe; mais goûteront aussi à l'atmosphère tropicale de Madagascar et de la Guyane tout en découvrant un éventail d'espèces menacées comme les lémuriens, le rhinocéros blanc ou l'oryx algazelle.

« Le parc zoologique de Paris rénové illustrera le zoo du troisième millénaire : ambassadeur de son milieu, vecteur de communication et de sensibilisation, l'animal sera inscrit au coeur d'un projet soucieux de sauvegarder des espèces en voie de disparition », précise un communiqué du MNHN. Le réaménagement du grand rocher et des vivariums intérieurs comptent parmi les grands travaux tout comme la grande volière, habitée par des oiseaux en vol libre, et la grande serre, voûte de verre épurée offrant une végétation luxuriante et une faune variée. « 15 girafes et 7 grands hapalémurs, des lémuriens très fragiles, restent pendant le temps des travaux », a indiqué Cécile Brissaud du Muséum d'histoire naturelle.

« Il est très difficile de trouver un parc équipé pour recevoir toutes les girafes et il n'était pas question de casser le groupe qui a donné plein de naissances », précise-t-elle. Le montant d'investissement du projet, réalisé par le groupement Chrysalis, s'élève à 131 millions d'euros. Une subvention de 30 millions d'euros est versée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

B.P (source AFP)