Manifestation à Paris contre les loyers chers et la spéculation immobilière
De nombreux partis et associations participaient à cette mobilisation, dont les Verts, le Parti communiste français, Lutte ouvrière, la Confédération nationale du travail (CNT, anarchiste), la Ligue des droits de l'Homme, Attac, Emmaüs, le Comité action logement, la Confédération nationale du logement, ou encore la mission populaire évangélique de France (protestants).
"Il manque 300.000 logements en Ile-de-France", a déclaré Francine Bavay (Verts), vice-présidente du Conseil régional. "Nous nous battons pour la rénovation de 1.000 logements insalubres à Paris ainsi que pour l'éradication des bidonvilles d'Ile-de-France, grâce à la construction de logements d'urgence", a poursuivi l'élue.
Au rythme des djembés, des slogans dénonciateurs: "A Paris, sous la plage, il y a aussi des taudis", ont martelé les membres de "Solidaires", exigeant l'application de la loi de réquisition des logements.
"Pour la spéculation, y a des logements, pour la marchandisation, y a des logements, mais pour les réquisitions, y a plus rien!", ont répété des membres de la Confédération générale du travail (CGT). Des manifestants de "Droits devant!" brandissaient des pancartes: "Immigrés: colonisés hier, +karchartérisés+ aujourd'hui".
Au coeur du cortège, la Ligue des droits de l'homme (LDH), associée aux Verts, à ATD Quart monde, ou Emmaüs, entre autres, demandait que le logement soit un droit garanti par la loi: "nous réclamons que le droit au logement devienne un droit opposable", a déclaré Jean-Marc Wasilewski, président de LDH Paris.
Partie de la place de la République, la manifestation s'est dispersée dans le calme vers 17H3O près du métro Jean Jaurès.