Le préfet donne son aval pour l'exploitation d'une décharge dans l'Hérault

Récemment, la ville de Montpellier a inauguré une unité de traitement de déchets ménagers par le procédé de la méthanisation, d'une capacité de traitement de 203.000 tonnes. Selon la préfecture, quand l'usine de méthanisation et le centre de stockage de déchets ultimes de Castries seront pleinement opérationnels, le département devrait continuer à exporter 220.000 tonnes de déchets. L'arrêté préfectoral concernant le site de Fabrègues devrait toutefois être contesté par la municipalité devant le Tribunal administratif, a indiqué le maire (SE) de la commune, Jacques Martinier.
« La lutte continue », a-t-il dit, rappelant avoir déjà fait annuler par le Tribunal administratif un premier PIG (Projet d'Intérêt Général). Le site choisi se trouve au pied du massif de la Gardiole, « un massif protégé », fait-il valoir. « La décharge se trouverait à 800 mètres des premières habitations » de la commune, au-dessus d' « une nappe phréatique importante », et risquerait de menacer l'usine d'Areva où sont fabriqués des transformateurs électriques. « Les questions soulevées par la société Areva ont été examinées et résolues sur le plan technique », affirme la préfecture. La commune de Fabrègues serait prête à accueillir, pour la destruction des déchets, une torche à plasma, a précisé le maire.
Bruno Poulard (avec AFP)