Le marché de l'immobilier en pleine déprime
Les ventes de logements neufs en France ont baissé d'un tiers au premier semestre de cette année. Les permis de construire ont diminué de plus de 12,5% en un an et les mises en chantier de 6,6 %. Les stocks ont quasiment doublé en un an... L'engrenage de la crise immobilière ?
La baisse dépasse les 50% dans cinq régions : Aquitaine, Lorraine, Midi-Pyrénées, Bourgogne, Limousin. Seule Champagne-Ardenne échappe à la baisse en France métropolitaine. Le nombre de logements neufs à vendre a atteint 27.600 logements au deuxième trimestre soit 4,3% de moins qu'au premier trimestre et 26,4% qu'un an plus tôt. Cette baisse concerne 17 régions sur 22 et dépasse les 50% en Midi-Pyrénées, en région Centre, en Lorraine et en Bourgogne.
Dans ce contexte, le stock de logements neufs proposés à la vente « continue de progresser » et a atteint un nouveau record de 110.500 logements au 30 juin 2008. Un chiffre qui n'avait jamais été atteint, souligne le ministère. Le délai moyen d'écoulement de logement s'est nettement allongé en un an, passant de 7 mois et demi à 14 mois pour le collectif et de 8 mois et demi à 15 mois pour l'individuel. Concernant les mises en chantier, la baisse est de 5,7% pour les logements individuels sur les trois derniers mois (60.315 unités), et de 19% pour les logements collectifs. Les perturbations imputables à la mise en place de la réforme du permis de construire le 1er octobre 2007 « n'affectent plus dorénavant que les statistiques sur les ouvertures de chantier », relève le ministère dans un communiqué. Les données du mois de juillet, en particulier pour l'habitat individuel, indiquent que « le rattrapage est en cours », ajoutant que « le retour à une situation totalement normale devrait intervenir dans les deux prochains mois ».
Les prix moyens au mètre carré ont poursuivi leur progression dans le collectif (+3,7% par rapport au 2e trimestre 2007) et sont repartis à la hausse dans l'individuel où le prix moyen du lot s'est apprécié de 3,3% sur un an après un recul de 1,8% au premier trimestre, selon le ministère. La hausse supérieure à 3 % sur douze mois est signe qu'« il n'y a pas de krach » selon Jean-François Gabilla, président de la fédération des promoteurs constructeurs BOB, présent sur France Info, car « les professionnels ont anticipé une certaine baisse de régime » et déjà ralenti leurs programmes pour ajuster l'offre à la demande. Pourtant, les chiffres publiés mardi vont au-delà de tout ce qui avait été anticipé.
Bruno Poulard
Dans ce contexte, le stock de logements neufs proposés à la vente « continue de progresser » et a atteint un nouveau record de 110.500 logements au 30 juin 2008. Un chiffre qui n'avait jamais été atteint, souligne le ministère. Le délai moyen d'écoulement de logement s'est nettement allongé en un an, passant de 7 mois et demi à 14 mois pour le collectif et de 8 mois et demi à 15 mois pour l'individuel. Concernant les mises en chantier, la baisse est de 5,7% pour les logements individuels sur les trois derniers mois (60.315 unités), et de 19% pour les logements collectifs. Les perturbations imputables à la mise en place de la réforme du permis de construire le 1er octobre 2007 « n'affectent plus dorénavant que les statistiques sur les ouvertures de chantier », relève le ministère dans un communiqué. Les données du mois de juillet, en particulier pour l'habitat individuel, indiquent que « le rattrapage est en cours », ajoutant que « le retour à une situation totalement normale devrait intervenir dans les deux prochains mois ».
Les prix moyens au mètre carré ont poursuivi leur progression dans le collectif (+3,7% par rapport au 2e trimestre 2007) et sont repartis à la hausse dans l'individuel où le prix moyen du lot s'est apprécié de 3,3% sur un an après un recul de 1,8% au premier trimestre, selon le ministère. La hausse supérieure à 3 % sur douze mois est signe qu'« il n'y a pas de krach » selon Jean-François Gabilla, président de la fédération des promoteurs constructeurs BOB, présent sur France Info, car « les professionnels ont anticipé une certaine baisse de régime » et déjà ralenti leurs programmes pour ajuster l'offre à la demande. Pourtant, les chiffres publiés mardi vont au-delà de tout ce qui avait été anticipé.
Bruno Poulard
