Deux nouveaux appels d’offres pour le développement du solaire
Le ministère le rappelle : « la capacité de production solaire installée a augmenté de 40% depuis 2014 ». Quant aux *ambitions pour les années à venir, elles ont été fixées dans l’arrêté du 24 avril 2016 à savoir « la multiplication par trois de la puissance installée pour le photovoltaïque » et « l’augmentation de 80% pour le solaire thermique ».
Pour poursuivre et accélérer la dynamique de développement de l’énergie solaire, la ministre a annoncé le lancement de deux nouveaux appels d’offres : « centrales photovoltaïques au sol », qui porte sur un volume de 1 000 MW/an pendant six ans ; et « centrales photovoltaïques sur bâtiments », qui porte sur un volume de 450 MW/ an sur 3 ans.
Stocker l’énergie, levier essentiel de la transition énergétique
Les journées nationales de l’énergie solaire se sont également intéressées au stockage de l’énergie, « qui est un levier essentiel de la transition énergétique », a souligné le ministère.« Il favorise l’intégration des énergies renouvelables intermittentes et l’autoconsommation », et permet « de saisir des gisements d’efficacité en décloisonnant les vecteurs énergétiques (électricité, gaz et chaleur) et les usages, pour répondre en particulier à l’enjeu de la mobilité décarbonée », ajoute-t-il.
Le développement des énergies renouvelables, et en particulier du solaire, couplé au stockage de l’énergie, est un « vecteur d’innovation et d’activité industrielle, qui permet de créer les emplois de la croissance », a--t-il poursuivi.
C’est pourquoi, Ségolène Royal a décidé de renouveler l’appel d’offres « photovoltaïque + stockage » dans les zones non-interconnectées, pour un volume de 50 MW. « Il contribuera à l’autonomie énergétique des zones non-interconnectées », a estimé la ministre.
Pour rappel, Ségolène Royal a engagé d’autres initiatives dans ce sens : un appel d’offres pour le développement de l’autoconsommation sur les bâtiments industriels, tertiaires et agricoles, et un appel d’offres « territoires hydrogène ». Ces enjeux s’inscrivent dans le contexte global de l’Accord de Paris sur le climat.
Les objectifs de développement du solaire dans l’arrêté du 24 avril 2016 : Pour le solaire photovoltaïque : − 10 200 MW en 2018 − 18 200 à 20 200 MW en 2023. Pour le solaire thermique : − 180 000 tonnes équivalent pétrole en 2018, − 280 000 à 400 000 tonnes équivalent pétrole en 2023. |
R.C
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