Davantage de vidéoprotection autour des établissements scolaires
« La délinquance évolue, il faut que les forces de sécurité s'adaptent à cette évolution, parmi les moyens, il y a incontestablement une utilisation répandue de la vidéoprotection », a affirmé le ministre. Les caméras doivent être implantées sur la voie publique, dans les zones commerciales et, aussi, « j'ai décidé de prendre l'initiative de leur présence aux abords d'un certain nombre d'établissements scolaires », a-t-il dit. A cet égard, il « souhaite que sur la période 2009-2010 il y ait 100 à 110 établissements scolaires qui soient ainsi mieux protégés ».
« La vidéoprotection ce n'est pas pour épier, c'est pour protéger », a souligné Brice Hortefeux. Elles servent à « prévenir (pour dissuader), à identifier (les auteurs de crimes et délits) et à la transparence », a-t-il ajouté, en notant qu'elles peuvent permettre « d'éviter toute polémique lors des interventions de police et de gendarmerie ». Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a décidé d'activer, de renforcer, de conforter le plan qui prévoit (que dans) 75 communes, un effort d'équipement de vidéoprotection doit être accompli.
Selon le ministère de l'Intérieur, le cofinancement Etat-Collectivités territoriales permettra ainsi l'installation de caméras à Cergy (Val-d'Oise), ou leur extension comme à Marseille, Nîmes, ou encore Bondy et Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Au total, a rappelé le ministre, « il y a aujourd'hui 20 000 caméras (en France), on triplera leur nombre pour atteindre 60 000 », comme l'avait annoncé dès 2007 Michèle Alliot-Marie lorsqu'elle était ministre de l'Intérieur.
Bruno Poulard