A Paris, des sites seront cédés par l'Etat pour créer des logements sociaux
Parmi les sites de grande taille concernés : l'îlot Saint-Germain, ancien siège de l'Armée Terre sera cédé à un bailleur social de la ville de Paris. Sur 14 000 m2 de surface (hors rez-de-chaussée et sous-sol), 400 logements sociaux, des bureaux et des équipements publics seront construits, alors qu'une partie des activités militaires sera conservée sur une autre partie du site.
D'autres casernes seront également libérées « de façon anticipées » : caserne Minimes (3e) à l'été 2017 au plus tard, Chalvidan (16e), à l’été 2018 et la caserne Gley...
L'Etat et ses opérateurs s'engagent ainsi à céder « avec forte décote » des immeubles qui serviront à réaliser du logement social, a indiqué le Premier ministre, tandis que certains sites seront revendus au prix du marché.
Des accords complémentaires sur d'autres sites
Cet accord « ambitieux » qui implique une modification du Plan local d'urbanisme de la capitale, « vise à accroître la production de logement dans la capitale, notamment de logement social dans les arrondissements qui sont aujourd’hui en dessous des objectifs fixés par la loi SRU ».
Manuel Valls a rappelé qu'au « manque de logements sociaux » à Paris s'ajoutait leur « concentration » notamment dans le nord-est parisien.
Ainsi, en ajoutant des biens que la SNCF, la RATP ou l'AP-HP se sont engagés à vendre dans les prochains mois et années, ce sont plus de 11 000 logements, sociaux ou privés, qui seront livrés, le tout rapportant un milliard d'euros à l'Etat, selon Manuel Valls.
L'Etat et la Ville de Paris vont poursuivre leurs échanges, « afin d’aboutir à des accords complémentaires sur d’autres sites », tels que la Halle aux Cuirs (19e) et le délaissé de l’Opéra Bastille (12e).
C.T (avec AFP)
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