141 millions d’euros pour le réseau de transport français
Cet investissement devrait permettre de mobiliser un cofinancement supplémentaire, public et privé, pour atteindre un montant total de 9,6 milliards d’euros, a indiqué la Commission dans un communiqué.
Les projets sélectionnés « contribueront notamment à la numérisation et à la décarbonisation du secteur des transports ».
Violeta Bulc, commissaire chargée des transports, a déclaré: « Cet investissement d'un montant total de 9,6 milliards d'euros pourrait créer jusqu'à 100 000 emplois dans l'économie européenne d'ici à 2030. Les projets sélectionnés amélioreront la sécurité, la durabilité et l'efficacité des infrastructures européennes, au bénéfice des usagers comme des entreprises ».
Gommer en partie les disparités
Lancé en novembre 2015, le deuxième appel à propositions MIE a donné lieu à 406 propositions de projets éligibles. La Commission a sélectionné les projets présentant « la plus grande valeur ajoutée européenne » tout en garantissant une répartition équilibrée sur le plan géographique et entre les différents modes de transport.La contribution financière de l'UE prendra la forme de subventions qui cofinanceront un projet donné selon un taux variant de 20 % à 85% des coûts éligibles, en fonction du type de projet.
141 millions d’euros pour la France
La France va bénéficier de près de 141 millions d’euros de subventions qui vont permettre « la mise en œuvre de projets essentiels pour la réalisation du réseau transeuropéen de transport en France, le développement des nouvelles technologies et la décarbonisation dans le domaine des transports », a précisé le ministère du développement durable.Les projets bénéficiaires visent la mise en œuvre de services d’information fluviale, de systèmes de transport intelligents pour la route ou encore le développement de carburants alternatifs. Sont également concernées par ces investissements les actions en vue du déploiement du volet technologique du Ciel unique européen.
Concernant la France, la Commission européenne a rappelé son attachement à l’une de ses priorités que constitue la suppression des nœuds urbains ferroviaires en choisissant de participer à des projets portés dans ce cadre par le gestionnaire d’infrastructure français tels que les traitements des nœuds ferroviaires de Lyon, de Marseille et de Nice.
« Ce soutien important de l’Union européenne vient, encore une fois, récompenser la qualité, la crédibilité et l’avancement technique des projets de transport élaborés dans notre pays », a conclu Alain Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
R.C
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