La note de conjoncture Laforêt Immobilier
Les répercussions de la crise américaine des subprimes ont changé la donne. Même si les marchés immobiliers américain et français n'ont rien de comparable, les liens étroits qu'entretiennent les établissements financiers au niveau mondial ont obligé les banques françaises à réduire considérablement leurs crédits aux particuliers. "Ce virage à 180 degrés a perturbé en profondeur la vision financière des acquéreurs. L'achat plaisir s'est transformé en achat stress", explique Laforêt Immobilier dans sa note de conjoncture.
Retour à la raison en 2009
Alors que le besoin de logement n'a rien perdu de sa force, la peur de l'engagement l'a ébranlé. En cette fin 2008, l'attentisme est devenu la règle. Selon Laforêt, la crise n'est pas immobilière mais financière. Partant de là, comment donc la résoudre ? "Deux éléments apparaissent de manière évidente : les prix doivent baisser et le crédit doit retrouver sa souplesse. Pour notre part, nous pensons que la baisse des prix doit être d'au moins 20 % pour que le marché reparte".
En conclusion, Laforêt Immobilier estime que l'année 2009 va voir la concrétisation officielle de cette baisse significative des prix. "Les banques, ramenées à la raison, financeront à nouveau les dossiers. Le marché dans ces conditions, retrouvera un volume normal de transactions qui correspond au besoin réel des Français en matière de logement".
Laurent Perrin