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Ce sont les travaux d’amélioration et d’entretien qui soutiennent l’activité

Publié le 27 mai 2005

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Dans un pays où la croissance sur le marché de l'immobilier ancien est de 15%, ce sont les travaux d’amélioration et d’entretien qui soutiennent l’activité.
En période de récession ou de faible croissance, les travaux d’amélioration entretien jouent un rôle contracyclique au sein du bâtiment. Cette demande est liée à l’importance du parc de bâtiments (qui progresse de 1% par an environ) et aux nombreux programmes nationaux ou locaux de rénovation urbaine
Cet effet compensatoire est d’autant plus net dans les pays où la rénovation du parc est désormais majoritaire (Pays Bas, Allemagne, France, Italie) ou ceux où elle fait part égale avec la construction neuve (Norvège, Royaume Uni, Belgique). Ce phénomène ne joue pas dans les pays qui connaissent une primauté de la construction neuve (Portugal, Irlande, Espagne notamment).

La rénovation est donc un volet essentiel de l'industrie du logement. On consacre plus d'argent à la rénovation qu'à la construction. Cette tendance s'accentue pour deux raisons :

- comme le parc de logements existants vieillit, il faut effectuer de plus en plus de travaux de réparation et de rénovation;
- et le ralentissement de la formation des ménages entraîne une diminution de la demande de logements neufs.

De plus, le volume des transactions sur le marché de la revente est un indicateur précurseur des dépenses de rénovation, car les ménages qui achètent un logement existant entreprennent généralement des travaux de rénovation dans les trois années suivant l’achat.

La forte progression des ventes enregistrée ces dernières années sur le marché de l’existant a donc jeté des bases solides pour les activités de rénovation. La baisse des taux d’intérêt observée depuis un an a facilité le refinancement de prêts hypothécaires, permettant ainsi aux propriétaires d’avoir accès à une part de leur avoir propre foncier sans vendre leur habitation. Près de la moitié des produits du refinancement a servi à des travaux de rénovation, ce qui a stimulé encore davantage ce segment du marché de l’habitation.

Dans cette environnement, l’espace finition & décoration du salon Batimat 2005 trouve sa place naturellement.

Sur le revêtement de sol, c’est le stratifié qui s’en sort le mieux avec plus de 430 millions de m². Les entreprises membres de la Fédération européenne des fabricants de revêtements de sols stratifiés dont le siège se trouve à Bielefeld sont extrêmement satisfaites de l'évolution connue par leur secteur au cours de l'année passée.

En effet, elles ont enregistré un niveau de ventes exceptionnellement élevé dans le domaine des revêtements de sols stratifiés en 2004. Les statistiques pour l'année 2004 des chiffres de ventes internes à la fédération dénotent une hausse notable des ventes de revêtements de sols stratifiés en Europe en soulignant ainsi la position prédominante de ce produit sur le marché mondial.

En 2004, les 22 entreprises membres de l'EPLF ont vendu 437 millions de m² de revêtements de sols stratifiés " made in Europe " (année précédente : 387 Mio. m²) à l'échelle mondiale. Le volume de production d'origine européenne des membres de la fédération a par conséquent progressé de 50 millions de m² sur le marché mondial (soit 13 %).

A cet égard, la part du marché mondial des entreprises membres de l'EPLF s'élève à 60 pourcent. Leur débouché traditionnellement le plus important, " L'Europe de l'ouest " a enregistré une hausse de 38 millions de m² (+17 %) pour s'établir à 267 millions de m² (année précédente : 229 millions de m²). Ce marché représente par conséquent 61 pourcent du chiffre d'affaires total (année précédente : 59 pourcent).

Comme l'année dernière, le peloton de tête est composé de l'Allemagne (84 millions de m²), du Royaume-Uni (49 millions de m²), de la France (36 millions de m²) et des Pays-Bas (20 millions de m²). En effet, il y a été vendu 70 pourcent du volume total pour l'Europe. Enfin, le dynamisme de l'ensemble du marché européen avec une augmentation de 45 millions de m² en 2004 démontre la capacité d'innovation et le fort potentiel de performance des fabricants de revêtements de sols stratifiés organisés au sein de la fédération EPLF.

L'Europe de l'Est n'affiche pour 2004 qu'une légère croissance. Les ventes des entreprises membres de l'EPLF sont passées de 61 millions de m² en 2003 à 68 millions de m² en 2004. Ceci correspond à une hausse de six pourcent. A cet égard, la Pologne, nouveau membre de l'Union européenne, s'est affirmé comme le premier marché de sa région. Il est par ailleurs également intéressant de constater que d'autres nouveaux pays de l'Union tels que la Hongrie et la République tchèque ainsi que le candidat à l'entrée dans l'Europe, la Roumanie, rattrapent rapidement leur retard.

Les marchés asiatiques ont réagi de manière relativement réservée en 2004. Dans l'ensemble, la région Asie-Pacifique a accusé un léger recul du chiffre d'affaires qui est ressorti à 10 millions de m² (année précédente : 17 millions de m²). Il convient toutefois de souligner que depuis 2004 la Turquie figure sous la rubrique Europe dans les statistiques de l'EPLF. La différence citée ci-dessus par rapport à l'année précédente ne constitue donc par conséquent pas un recul des ventes.

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