À l'origine de ce projet, un besoin récurrent en logement et une volonté de la FFB de s'inscrire dans une démarche de développement durable. À partir de là, débute une démarche regroupant les différents acteurs du site du 11/19, la CommunAupole et la ville de Loos-en-Gohelle, qui vise à fixer ce projet Villavenir en terre loossoise. « La FFB cherchait un territoire d'accueil, explique Catherine Thiery, chef de projet ville pilote du développement durable à Loos-en-Gohelle. Nous nous sommes portés candidat et nous n'étions pas seuls ! Nous avons dû nous battre avec le soutien de la CommunAupole ! »

Mais la ville de Loos-en-Gohelle détenait un indéniable atout dans son jeu, comme le souligne le maire : « Imaginez la symbolique pour nous d'accueillir ce projet prestigieux. À Loos-en-Gohelle, ça fait des années que nous essayons de prouver que le développement durable, c'est du concret. Depuis plus de dix ans, tout ce qui peut être construit en haute qualité environnementale (HQE) l'est. »

D'ici vingt-quatre mois, ce seront donc six maisons supplémentaires qui sortiront de terre sur ce territoire. Des maisons réalisées suivant des concepts constructifs différents, mettant en oeuvre plusieurs filières : maçonnerie, bois et acier. « Ces constructions constitueront une véritable vitrine du savoir-faire de notre profession », indique Alain Bernard (FFB). « Ces maisons, d'une superficie de 100 m2 seront vendues 150 000 €, hors foncier », confie Catherine Thiery.

Outre le déploiement de différentes technicités, qui s'inscrivent dans le cadre du développement durable et de la maîtrise des coûts, les porteurs de ce projet tablent sur une réduction d'un tiers de l'énergie consommée soit 50 kwh/m2/an à comparer avec les 230 Kwh/m2/an dans l'« ancien ». Les consommations énergétiques des familles qui deviendront propriétaires de ces logements (à partir de fin 2009) seront suivies et analysées durant trois ans. Et d'ici trois ans, c'est à Lambersart que débutera un autre projet Villavenir.