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Une ville flottante à la manière de Waterworld

Publié le 06 janvier 2009

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C'est un concept aux allure de science-fiction que l'architecte franco-belge Vincent Callebaut a imaginé. Le projet baptisé "Lilypad" est un représentation de ville flottante pour les réfugiés climatiques à venir. Il y règne un petit goût de « waterworld »
Une ville flottante à la manière de Waterworld - Batiweb
La Terre est recouverte d'océans et les hommes ont désormais appris à s'adapter à ce nouvel environnement. Une légende persiste, celle qu'une île, "Dryland", est restée préservée des eaux. Le synopsys du film de science-fiction post-apocalyptique « Waterworld », sorti en 1995, a-t-il inspiré l'architecte franco-belge Vincent Callebaut ? En tout cas, c'est une véritable ville « terrestre » aquatique, dérivant sur les océans au gré des vents et des courants et capable d'accueillir près de 50.000 habitants, qu'a imaginé l'architecte.



Baptisé "Lilypad", ce concept de ville flottante en plus d'être fonctionnel, la biodiversité y fait également séjour. Pour développer sa faune et flore, une lagune centrale d'eau recueille et épure les eaux de pluie. Cette lagune artificielle est entièrement immergée lestant de ce fait la ville. Elle permet de vivre au cœur des profondeurs subaquatiques. Face à la crise écologique mondiale, cet « Ecopolis » a un double objectif : pas seulement tenir durablement en mer près des territoires des pays les plus développés tels que la principauté de Monaco, mais surtout pour donner la possibilité de logement de futurs aux réfugiés climatiques en cas de catastrophe naturelle.



Autour se déploient trois marinas et trois « montagnes », qui accueillent bureaux, commerces et loisirs, mais aussi les logements, végétalisés en jardins suspendus et desservis « par un réseau de rues et de traboules au tracé organique », décrit l'architecte. La structure est directement inspirée des nervures de la feuille du nénuphar géant d'Amazonie, Victoria Regina. De la famille de Nympheas, cette plante aquatique, d'une plasticité exceptionnelle, a été découverte par le botaniste allemand Thaddeaus Haenke et consacrée à la Reine Victoria d'Angleterre au 19ème siècle. « La double coque est constituée de fibres de polyester et d'une couche de dioxyde de titane sous forme anatase qui permet d'absorber la pollution atmosphérique par effet photocatalytique », détaille M. Callebaut.

Bruno Poulard

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