"Ce n'est pas une simple tapisserie végétale comme la plupart des murs végétalisés", a-t-il expliqué, soulignant que "les végétaux sont une des meilleures protections thermique et phonique". "L'objectif, c'est de végétaliser l'ensemble des tours et des passerelles de la gare de Perrache, soit une surface de 2.000 m2 au total", a indiqué Gilles Buna, vice-président du Grand-Lyon en charge de l'urbanisme. L'installation d'un mur végétal dépolluant de ce type, en extérieur, "est une première mondiale", ont affirmé la communauté urbaine du Grand-Lyon, financeur du projet, et l'entreprise Canevaflor, développeur de ce mur végétalisé, qui indique avoir des projets en cours à Lille, Toulouse, et sur la tour AXA de La Défense (Hauts-de-Seine).

"Concrètement, à l'intérieur du mur végétal, des petits tuyaux acheminent de l'air pompé dans le parking, qui est ensuite rejeté dans la terre, où les micro-organismes, comme les bactéries ou les champignons métabolisent l'air pollué", explique Marie-Pierre Achard, ingénieur chez Canevaflor.

Le mur végétal sera composé de 19 espèces de plantes différentes, dont certaines sont particulièrement "accumulatrices de métaux lourds", poursuit-elle, en citant notamment la "cornus" pour le cuivre, les "stachys" pour le nickel et les "arabis" pour le cadmium, le plomb et le cuivre. L'installation de ce mur végétal a coûté 213.000 euros, indique la communauté urbaine du Grand-Lyon, pour un coût d'entretien de 4.000 euros par an