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« The Transat » : Le prix à payer des défis de l’extrême

Publié le 25 juin 2004

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Dans le domaine de la voile, comme dans notre secteur du bâtiment, tous les défis sont permis et tous sont osés puisqu’ils résultent d’une composante essentielle d’alliances entre le matériel, la technique, la nature et les hommes. Dans cette notion d’extrême, les plus beaux chantiers s’appellent «le Vendée globe», «La Jacques Vabre» ou «The transat», et c’est aussi dans l’extrême que Bernard Stamm a du abandonner son bateau «Cheminées Poujoulat/Armor Lux» alors qu’il était en tête de la course.
« The Transat » : Le prix à payer des défis de l’extrême  - Batiweb
Vouloir comprendre cette formidable rencontre entre le monde du bâtiment et celui de la course au large, c'est avant tout appréhender les notions communes et les images que véhiculent ces deux univers pourtant si différents. C'est également toucher du doigt le lien qui existe entre le monde de l'eau et celui de la terre.

Ce lien est avant tout un énorme défi de la technique et du temps. Au fil des éditions de la transat anglaise (Ostar puis THE Transat en 2004), le temps de course s'est incroyablement raccourci: 40 jours en monocoque en 1960 (Chichester), 20 jours en trimaran en 1972 (Colas), moins de 10 jours en 2000 (Joyon)... Et probablement huit jours et demi en 2004 avec des vitesses et des surfs à 27 ou 30 nœuds, seul sur un bateau de 18 m (1 noeud = 1852 m/h)

Lorsque l'on interroge Frédéric COIRIER de la société Poujoulat, sur son choix de sponsoring voile pour son entreprise, sa réponse est : "C'est avant tout une communauté de valeur entre des hommes : accessibles, capables de s'investir personnellement et fortement, respectueux de leur environnement, ayant le sens des prises de décisions rapides, solidaires dans le courage. C'est un monde d'aventure, propre, qui permet d'associer à un projet commun un plus grand nombre d'acteurs et de partenaires. C'est un programme de communication vécu dans la durée et non sur une campagne publicitaire ponctuelle, […] "

Mais si pour Frédéric COIRIER, le seul risque de son entreprise est de "ne rien faire de cette opportunité de relation entre le client final, le grand public, l'international, l'entreprise et les partenaires" et si "le succès sportif est l'accomplissement suprême du programme, […] " pour le Skipper du 60 pieds " Cheminées Poujoulat/Armor Lux ", Bernard Stamm : "Quand on part sur une compétition, le seul objectif acceptable, c'est la gagne, […] "

Dans ces défis humains et techniques, reconnaître le professionnalisme d'un homme, c'est savoir apprécier la capacité de ses choix " produits et matériaux" mais aussi sa capacité à analyser certains facteurs extérieurs non maîtrisables comme par exemple, le temps ou la météo.

Mais dans la voile, rien n'est plus dur que de devoir abandonner son œuvre lorsqu'on est en tête et si prêt du but .

Pour en savoir plus : Cheminées Poujoulat

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