Quand l'immobilier et la mode s'associent à Dubai
Chargée de la décoration interne des appartements
La maison de mode italienne a signé une joint-venture avec GIO (Galadari Investment Office), qui sera donc en charge de la construction et la gestion d'un vaste espace résidentiel et commercial, tandis que la griffe sera s'occupera de la décoration interne des appartements. Pour la présidente de Gianfranco Ferré, Michela Piva, « la ville représente aujourd'hui l'essence du nouveau Moyen-Orient, attirant les projets innovateurs mondiaux d'immobiliers attractifs. La synergie entre le secteur de construction et la réclamation légitime de Dubai à être un carrefour international d'affaires considérable, est un fait extrêmement important pour l'expansion internationale des affaires de Gianfranco Ferré ».
Un savant mariage qui va sans doute permettre à l'Italien « de renforcer sa présence au Moyen-Orient, une zone stratégique pour l'industrie du luxe où IT Holding possède des annexes locales du siège social, sous la houlette de Roberto Crippa, en charge du développement de nos marques », affirme M. Tonino Perna, le président-directeur général de IT Holding.
Déjà bien implanté dans la région
Et d'ajouter que « ce premier accord garantit à la société Gianfranco Ferré une recette minimale de 23 millions de dollars US et 10 % de royalties sur la vente de l'aménagement intérieur conçu pour l'équipe créative. A moyen terme, nous étudierons, avec le même partenaire GIO, des projets similaires au sein d'autres pays » La volonté de se développer sur le segment de la maison à elle aussi été évoquée.
Gianfranco Ferré assure déjà une forte présence dans la région avec des magasins à Dubaï, à Beyrouth et à Istanbul. La griffe italienne continuera son expansion réelle mais soigneusement prévue dans le Moyen-Orient par de nouvelles ouvertures à Manama (Bahrain), Doha (Qatar), et à Dubaï avant la fin de cette année, ainsi que de nouvelles ouvertures en Arabie Saoudite et au Koweït. Le coût de ce projet pharaonique devrait s'élever à 1,2 milliard de dollars US.
Bruno Poulard