Projet controversé à Brasilia : Oscar Niemeyer renonce
L'architecte centenaire brésilien Oscar Niemeyer vient de renoncer à son projet le plus récent et polémique, la construction d'un gigantesque obélisque au centre de Brasilia, ville dont il fut l'un des concepteurs avec Lucio Costa il y a 49 ans.
Dans une déclaration au quotidien local Correio Braziliense, Niemeyer indique qu'il « met provisoirement de côté son projet » mais espère qu'il pourra le reprendre un jour. Un mal pour bien, car « pour la première fois, Brasilia s'est donné une âme. Il n'y a jamais eu autant de débat » autour de son patrimoine, a déclaré le secrétaire à la Culture de la ville, Silvestre Gorgunho, au quotidien Folha de Sao Paulo.
Le projet de Niemeyer, intitulé « Place de la souveraineté », prévoyait notamment un obélisque de 100 mètres de haut au beau milieu de la célèbre Esplanade des ministères ce qui, selon les critiques comme Affonso Santos, responsable de l'Institut historique et géographique de Brasilia, « » le centre ville. En 1987, Brasilia a été inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, et depuis, elle est protégée.
L'architecte avait présenté le projet au gouvernement local qui voulait le conclure rapidement afin de l'inaugurer à l'occasion du cinquantenaire de Brasilia en 2010. Néanmoins, le gouvernement local a reconnu récemment des difficultés d'argent pour le financer alors que la polémique faisait rage. Selon un sondage, 70% des habitants y étaient opposés.
Bruno Poulard (avec AFP)
Le projet de Niemeyer, intitulé « Place de la souveraineté », prévoyait notamment un obélisque de 100 mètres de haut au beau milieu de la célèbre Esplanade des ministères ce qui, selon les critiques comme Affonso Santos, responsable de l'Institut historique et géographique de Brasilia, «
L'architecte avait présenté le projet au gouvernement local qui voulait le conclure rapidement afin de l'inaugurer à l'occasion du cinquantenaire de Brasilia en 2010. Néanmoins, le gouvernement local a reconnu récemment des difficultés d'argent pour le financer alors que la polémique faisait rage. Selon un sondage, 70% des habitants y étaient opposés.
Bruno Poulard (avec AFP)
