Plus beaux, plus écolo, plus audacieux et plus... asiatiques! Les gratte-ciel en mutation.
C'est la nouvelle quête du symbole. Créer un bel objet, remarquable, m émorable et dont la magnificence rejaillira sur son propriétaire, sur sa ville, sur son pays. Cette quête, selon Françoise Bollack, hante actuellement maints architectes et promoteurs. Mais est-ce si nouveau? Les propriétaires du Chrysler Building et de l'Empire State Building de New York ne se livraient-ils pas, voilà trois quarts de siècle, à une vive concurrence pour édifier le gratte-ciel le plus haut, le plus beau?
L'Asie reste la terre d'élection des projets les plus audacieux et les plus imposants, qui poussent surtout de nos jours en Orient, en Malaisie, en Chine, en Corée du Sud. Pensons aux tours jumelles Petrona, de Kuala Lumpur, hautes de 88 étages. De tout temps, le faste immobilier a suivi la prospérité économique. « Ce sont des nations qui veulent compter sur la scène mondiale, raconte Françoise Bollack. Et l'architecture est vraiment le moyen par lequel elles se font remarquer. »