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Marbella, l'exemple à ne pas suivre en matière d'urbanisme

Publié le 01 décembre 2005

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Marbella, la station balnéaire du sud de l'Espagne prisée par la jet set et les mafias, pourrait se voir retirer ses compétences en matière d'urbanisme par le gouvernement autonome andalou qui veut y freiner la spéculation immobilière, a-t-on appris auprès de la présidence du gouvernement andalou joint mercredi par téléphone.
Le chef du gouvernement d'Andalousie, Manuel Chaves, a annoncé mardi lors d'une conférence de presse qu'il allait lancer "le processus nécessaire pour le retrait de compétences en urbanisme" à la ville.

La procédure sera lancée après le 12 décembre, date à laquelle la Loi régionale sur le sol entrera en vigueur, a précisé un porte-parole de la présidence du gouvernement andalou. Selon M. Chaves (PSOE), la maire actuelle de la ville, qui héberge notamment la villa de luxe de feu le roi Fahd d'Arabie saoudite, "a violé la loi en matière d'urbanisme".

Le gouvernement andalou a contesté 211 permis de construire depuis août 2003, soit autant pendant la période cumulée des mandats des deux précédents maires, Julian Munoz et Jésus Gil y Gil (1991-2003). Marbella est à la fois un haut lieu de séjour des personnalités de la presse people et l'épicentre de l'activité du crime organisé sur la Costa del Sol.

A tel point que le gouvernement espagnol a créé une unité spéciale de lutte contre le crime organisé dans pour cette région, qui a arrêté 593 personnes entre janvier et août 2005. Un réseau international géant de blanchiment d'argent a été démantelé en mars 2005 à Marbella, lors de l'opération "Baleine blanche", qui a conduit à l'arrestation de 57 personnes.

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