Les tours les plus hautes du monde
Les architectes sont confrontés à de nombreux problèmes avec de si hautes tours. D'abord, le poids de la tour elle-même : plusieurs centaines de milliers de tonnes réparties sur une petite surface. Construite sur un terrain mou, Shanghai s'affaisse ainsi de 1,5 cm par an en moyenne sous le poids de ses buildings.
Autre défi pour les constructeurs : le vent. A plusieurs centaines de mètres de hauteur, il exerce une pression de 200 kg par m² ! Il faut renforcer la tour pour amortir les oscillations.
Pour aller encore plus haut, une autre technique consiste à assembler plusieurs tours avec une base commune. La Sears Tower de Chicago est construite sur ce principe. Les protections contre les incendies sont draconiennes : système de "colonnes humides", zones refuge dans les escaliers, matériaux ignifuges, peintures spéciales... Chaque building doit en outre être situé à moins de 3 km d'une caserne de pompiers.
Mais malgré toutes ces précautions, les événements du 11 septembre 2001 sont venus nous rappeler combien une tour reste vulnérable...