Les élus parisiens admettent les tours de grande hauteur à Paris
Le conseil de Paris a donné son aval afin de lancer une étude pour permettre la construction de tours au pourtour de la capitale, dépassant le plafond actuel de 37 mètres. Une nécessité pour atteindre l'objectif de 27 000 logements neufs selon la mairie.
Si la majorité de Bertrand Delanoë PS-PRG, PCF, MRC ainsi que le groupe du Centre et indépendants ont voté pour, l'UMP mais aussi les Verts ont voté contre. Les Verts sont opposés à toute construction de tours, critiquant une architecture énergivore et qui, selon eux, ne fait pas gagner de densité. Les immeubles de grande hauteur sont incompatibles avec le « plan climat » adopté par la Ville en octobre 2007, avait fait savoir le 3 juillet dernier, Denis Baupin (Verts), en charge du développement durable.
Au delà de 50m, pas de logements
Pour l'UMP, ce sont les logements qui posent problème dans des tours de 50 mètres, qu'elle désire voir occupées seulement par de grands équipements et des activités économiques. Cependant, la mairie n'envisage pas de logements sociaux dans des immeubles de plus de 50 mètres pour des raisons de réglementation trop contraignante. Une partie des troupes présidentielles est pour sa part plus favorable, et va même jusqu'à demander la construction de gratte-ciel.
La première adjoint du maire, Anne Hidalgo, pointe « l'immobilisme » d'une partie de l'UMP. Elle condamne aussi la demande de référendum faite par les Verts : « il ne s'agit pas de se prononcer pour ou contre des tours, c'est caricatural », juge-t-elle, admettant qu' « il y a un désaccord de fond avec les Verts. Il est assumé ».
Une majorité des Parisiens encore méfiants
La ville n'a pourtant pas levé tout les obstacles. Diverses enquêtes ou sondages ont montré jusqu'ici que les Parisiens étaient « réticents à l'idée même d'immeubles de grande hauteur » après les expériences malheureuses comme la tour Montparnasse. M. Delanoë a assuré que les futurs bâtiments seraient réalisés « selon une démarche exemplaire de développement durable ». « L'enjeu c'est de trouver de la place, d'abord pour le logement » et pour cela, a-t-il affirmé, « nous ne pouvons pas nous interdire de regarder vers le haut ». Construire plus haut est, selon la Ville, une nécessité pour atteindre l'objectif de 27 000 logements neufs sur la nouvelle mandature.
Cette délibération du maire de Paris propose six sites de construction : Bercy-Charenton (XIIe), Masséna Bruneseau (XIIIe), Porte de Versailles (XVe), Batignolles (XVIIe), Porte de la Chapelle (XVIIIe) et Porte de Montreuil (XXe). Anne Hidalgo, adjointe PS à l'urbanisme, a annoncé qu'une « conférence citoyenne » de concertation avec les Parisiens serait lancée en janvier. « Rien n'est ficelé », a-t-elle assuré indiquant que le Conseil se prononcerait sur chacun des sites retenus.
Bruno Poulard
Au delà de 50m, pas de logements
Pour l'UMP, ce sont les logements qui posent problème dans des tours de 50 mètres, qu'elle désire voir occupées seulement par de grands équipements et des activités économiques. Cependant, la mairie n'envisage pas de logements sociaux dans des immeubles de plus de 50 mètres pour des raisons de réglementation trop contraignante. Une partie des troupes présidentielles est pour sa part plus favorable, et va même jusqu'à demander la construction de gratte-ciel.
La première adjoint du maire, Anne Hidalgo, pointe « l'immobilisme » d'une partie de l'UMP. Elle condamne aussi la demande de référendum faite par les Verts : « il ne s'agit pas de se prononcer pour ou contre des tours, c'est caricatural », juge-t-elle, admettant qu' « il y a un désaccord de fond avec les Verts. Il est assumé ».
Une majorité des Parisiens encore méfiants
La ville n'a pourtant pas levé tout les obstacles. Diverses enquêtes ou sondages ont montré jusqu'ici que les Parisiens étaient « réticents à l'idée même d'immeubles de grande hauteur » après les expériences malheureuses comme la tour Montparnasse. M. Delanoë a assuré que les futurs bâtiments seraient réalisés « selon une démarche exemplaire de développement durable ». « L'enjeu c'est de trouver de la place, d'abord pour le logement » et pour cela, a-t-il affirmé, « nous ne pouvons pas nous interdire de regarder vers le haut ». Construire plus haut est, selon la Ville, une nécessité pour atteindre l'objectif de 27 000 logements neufs sur la nouvelle mandature.
Cette délibération du maire de Paris propose six sites de construction : Bercy-Charenton (XIIe), Masséna Bruneseau (XIIIe), Porte de Versailles (XVe), Batignolles (XVIIe), Porte de la Chapelle (XVIIIe) et Porte de Montreuil (XXe). Anne Hidalgo, adjointe PS à l'urbanisme, a annoncé qu'une « conférence citoyenne » de concertation avec les Parisiens serait lancée en janvier. « Rien n'est ficelé », a-t-elle assuré indiquant que le Conseil se prononcerait sur chacun des sites retenus.
Bruno Poulard
