Le Kenya cherche des investisseurs
Le Kenya a invité lundi les opérateurs de télécommunications d'Afrique de l'Est à investir 6 milliards de shillings (90 millions de dollars) dans la construction d'une liaison sous-marine par fibres optiques entre la région et le reste du monde.
La liaison devrait réduire sensiblement les coûts des appels téléphoniques internationaux et des accès à internet au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda et au Burundi.
La liaison devrait réduire sensiblement les coûts des appels téléphoniques internationaux et des accès à internet au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda et au Burundi.
Les pays africains dépensent actuellement environ 400 millions de dollars par an pour transmettre les échanges téléphoniques et de données sur leur propre continent car ils doivent passer au préalable par l'Europe et l'Amérique du Nord.
La Commission des communications du Kenya (CCK) a annoncé avoir reçu du gouvernement de Nairobi un milliard de shillings et précisé qu'il lui manquait encore six milliards pour financer le projet intitulé The East African Marine Systems (TEAMS).
"Le projet TEAMS est une initiative du gouvernement, mais sa propriété et sa direction feront l'objet d'un partenariat avec le secteur privé", précise un communiqué de la CCK. "Le gouvernement compte donner la priorité aux opérateurs exerçant déjà dans la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et qui seraient intéressés", ajoute le texte.
Le câble, dans lequel le groupe emirati Etisalat a annoncé son intention de prendre une participation, doit relier le port kényan de Mombasa, sur l'Océan indien, à Fujairah, dans le Golfe d'Oman.
