Le concepteur des « maisons-bulles », Antti Lovag, n'est plus
L'entreprise de sa première « maison-bulles », la Maison Gaudet à Tourrettes-sur-Loup, remonte à 1968. Sa réalisation, qui lui a valu d'être classée en 1998 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques par le Ministère de la Culture, s'appuie sur la technique dite du « voile de béton », c'est à dire du béton projeté sur un ferraillage donnant la forme de la maison.
Une maison, tout en rondeur, aux airs de vaisseau spatial
16 ans. C'est la période à laquelle Antti Lovag aura consacré, entre 1975 et 1991, la construction du Palais Bulles de l'industriel Pierre Bernard à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritime), acheté en 1992 par le couturier Pierre Cardin. Celui-ci y ajoutera un théâtre et de la décoration intérieure commandées à des artistes. La maison, tout en rondeur, aux airs de vaisseau spatial muni de hublots et objet de multiples reportages, sera également classée.
« On peut considérer Antti Lovag comme un homme préfigurant l'évolution de l'architecture. L'apparition des machines et imprimantes 3D dans le bâtiment permet aujourd'hui de rendre accessible à un plus grand nombre de clients ce type de réalisations. Ce sera la concrétisation de ses idées », considère Christian Roux, dont l'association qu'il préside regroupe les constructeurs de « maisons-bulles ».
Sur la Côte d'Azur, Antti Lovag signe également plusieurs bâtiments publics, comme la « Maison des Jeunes Picaud » à Cannes, le complexe astronomique du collège Valeri de Nice, le complexe ludique du collège de l'Estérel à Saint-Raphaël et des bureaux à l'observatoire astronomique de la Côte d'Azur, à Caussols, dans les Alpes-Maritimes.
A.LG
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