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la restauration des monuments de l'architecture est un métier doublé d'un hobby

Publié le 01 octobre 2007

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La Bulgarie est connue dans le monde entier pour ses bonnes traditions dans la protection du patrimoine culturel et historique. Ils sont quelque 40 000 monuments immobiliers qui ont besoin de restauration, de conservation ainsi que d'un entretien régulier. L'architecte Vassil Kitov a consacré sa vie à ces activités.
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Vassil Kitov est devenu rapidement un des specialists les plus compétents dans le domaine de la restauration des monuments de l'architecture en Bulgarie.

Quels sont les bons et les mauvais côtés de cette profession?

“Les avantages de ce métier sont assez relatifs. C'est en effet une activité qui exige un énorme effort, une persévérance à toute épreuve. Je peux dire que pour moi, la restauration des monuments archiecturaux est à la fois un métier et un hobby. C'est une source de profonde satisfaction intérieure.”

On doit à l'architecte Kitov les projets de beaucoup de monuments dont certains lui ont valu une consécration unanime et des distinctions prestigieuses. Il a effectué la restauration de l'Eglise de Boïana, un monument inscrit au patrimoine culturel mondial et celle de l'église Sainte Sophie à Sofia avec la nécropole découverte en dessous. Vassil Kitov a restauré également la Synagoge de Sofia, le plus grand temps hébr aïque des Balkans, connue en outre pour la perfection de son acoustique. Kitov s'est vu attribuer plusieurs prix de l'Union des architectes bulgares.

“La restauration est une activité très onéreuse – dit-il. C'est aussi un travail épuisant, mais c'est un effort de noblesse et de générosité au service de la protection du patrimoine culturel d'un people qui veut garantir la survie de ce précieux heritage.

A première vue, le patrimoine architectural est quelque chose qui ne semble pas urgent, mais cette impression est illusoire. Les méthodes que les maîtres avaient utilisé dans le passé se sont avérées inefficacies et trop fragiles, trop exposées à des influences extérieures. Un bon architecte spécialiste en restauration doit utiliser des moyens contemporains pour parvenir à un effet analogue à l'image initiale. Nous sommes confrontés à deux problèmes majeurs – pénurie de ressources et de cadres. Les problèmes financiers seront réglés dans un proche avenir, mais le problème des cadres est plus difficile et plus complexe. Ce travail est particulièrement spécifique, qui exige une attitude adéquate. Il ne suffit pas d'être architecte, ingénieur ou conservateur de monuments immobiliers pour faire de travail sans aucune preparation préalable. Car les pertes dues à une intervention incompétente sont irréparables et irréversibles.”

Selon Vassil Kitov, il faut fournir des efforts intenses pour faire renaître l'école bulgare dans le domaine de la restauration de monuments de la culture et de l'architecture. Il existe plusieurs écoles de restauration, mais l'école bulgare est la meilleure – affirme Vassil Kitov.

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