L'utilisation d'imprimantes 3D dans le secteur ...
Dans le secteur du développement de produit, ces appareils connaissent une progression rapide, à savoir dans le rapid prototyping, parce qu'ils offrent un grand nombre d'avantages aux développeurs de produit. Mais cette technique offre aussi d'indéniables avantages à l'architecte. Les changements sont possibles dans le modèle 3D jusqu'au dernier moment. On peut donc choisir de fabriquer la maquette in extremis. La durée de réalisation de la maquette est bien plus courte pour les modèles complexes que la durée exigée pour réaliser une production classique d'une maquette. Les détails et le degré de perfection sont bien plus élevés qu'avec la méthode classique.
Le processus comprend 4 grandes étapes.
• Etape 1: générer un fichier 3D
• Etape 2: le fichier 3D est découpé en un grand nombre de couches par un logiciel (aussi dénommé slicing)
• Etape 3: ce fichier est lu dans l'imprimante 3D, puis l'appareil 'imprime' ces couches, l'une sur l'autre, au moyen d'un procédé déterminé
• Etape 4: le modèle est récupéré et, si nécessaire, retravaillé
Imprimante 3D - Principe
Ce processus fonctionne tout comme une imprimante à jet d'encre classique, mais en 3 dimensions. D'abord, une mince couche de poudre (de 0,07 à 0,25 mm d'épaisseur) est répandue sur la plate-forme de construction. Une tête d'impression se déplace ensuite ultra-rapidement au-dessus de cette couche d'amidon (ou l'alternative plâtre) et pulvérise ensuite un liant selon une coupe transversale du modèle CAO. Ensuite, une couche suivante de poudre est posée sur la précédente et le processus d'impression recommence. Les couches liées s'accrochent l'une à l'autre et le modèle est ainsi construit couche par couche.
Etant donné que la poudre libre continue d'entourer la poudre liée, la génération logicielle fastidieuse (et ensuite l'élimination manuelle) des supports secondaires pour les parties surplombantes n'est pas nécessaire. Après avoir imprimé la dernière coupe transversale, la poudre libre peut être aspirée ou soufflée du modèle. Le modèle à amidon est passablement friable dans cet état, mais peut déjà être utilisé pour une évaluation rapide du design. Le résultat doit ensuite être imprégné pour obtenir des propriétés spécifiques (parties flexibles, résistance chimique ...). Afin d'obtenir un modèle plus solide, plus maniable, on peut imprégner la poudre avec toutes sortes de produits liquides comme la paraffine, le polyuréthane ou le cyanoacrylate. Les modèles sont en fin de compte si durs qu'ils peuvent être poncés lisses et laqués.