Daniel Canepa, préfet de la région et préfet de Paris, a été chargé, en concertation avec les préfets de département, de procéder aux négociations appropriées avec les collectivités territoriales « afin de décliner la programmation, opération par opération, dans des conventions de cofinancement spécifiques » indique un communiqué de la préfecture de la région Ile-de-France.

Ces opérations disposeront de « conventions de cofinancement spécifiques ». Ce programme de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) vise à « améliorer la qualité environnementale des infrastructures et du cadre de vie des riverains (amélioration des points noirs bruit, protection de la ressource en eau et de la biodiversité) », optimiser le fonctionnement du réseau en améliorant la fiabilité des temps de parcours pour les usagers, les services proposés, la sécurité routière et renforcer l'accessibilité des territoires.

Le PDMI Ile-de-France doit en outre permettre d'éviter l'arrêt des chantiers en cours et de terminer les travaux engagés lors de précédents contrats précise la régioj. Dans le cadre rénové du Grenelle de l'environnement, il a été demandé qu'une attention particulière soit réservée aux « impacts écologiques des projets, quel que soit leur état d'avancement ». La politique du « 1% paysage et développement » doit être intégrée aux démarches.

Figurent notamment dans ce programme la déviation de Boissy-Saint-Léger (RN 19), le contournement Est de Roissy (A 104), l'amélioration de la traversée de Trappes (RN 10) ou la 1ère tranche des travaux de réaménagement de carrefours permettant de desservir le plateau de Saclay.

Bruno Poulard