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Galerie "Les filles du calvaire" explore la notion d'urbanité dans utopie, le sarcasme, ou encore dans l'angoisse

Publié le 10 octobre 2008

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Avec la complicité de la Galerie Les filles du calvaire et de sa directrice artistique Christine Ollier, et grâce à une confiance et une amitié réciproques, est né le projet d'une exposition à sa mesure et à celle de tous ceux qui ont comptés dans la vie d'"Ateliers, Loft & Associés" - une installation éphémère à l'usage du public : -des œuvres choisies, réunies dans un même lieu, le temps d'un anniversaire.
Galerie "Les filles du calvaire" explore la notion d'urbanité dans utopie, le sarcasme, ou encore dans l'angoisse - Batiweb
En 1998, Nicolas Libert crée "Ateliers, Lofts & Associés", première agence française exclusivement spécialisée dans la vente de lofts, d'ateliers d'artistes et autres biens "hors normes", une agence libre de ses choix, parlant le langage des passionnés et fière d'afficher sa spécificité.

Avec Cédric Resche, qui s'est joint à l'aventure dès ses premiers mois et toute une équipe de collaborateurs déterminés, ils ont également investi au fil des ans deux autres créneaux innovants.

En 2005, naît "eLUX Repérages", agence de repérages spécialisée dans les lieux "extra-ordinaires", mettant à la disposition des professionnels de l'image et de l'événement des lieux contemporains.

Fin 2007, "Architecture de Collection" voit le jour : premier "architecture dealers" en France, cette agence immobilière d'un nouveau genre propose exclusivement les architectures remarquables des XXe et XXIe siècles.

En 2008, soit dix ans plus tard, l'idée lui est venue de fêter ce succès par un évènement original qui prolongerait l'aventure et lui permettrait de provoquer une nouvelle rencontre autour d'une autre de ses passions : l'art contemporain.

Collectionneur de photos et de design depuis quelques années, il a en effet toujours tenté de partager ce goût à travers son agence et y a introduit, au fur et à mesure, des pièces très différentes : mobiliers de Tom Dixon, Eames, Florence Knoll, Philippe Starck, Gaetano Pesce, Saarinen... et photos d'Edward Burtynsky, Thibaut Cuisset, Anthony Goicolea, Ola Kolehmainen, Gilbert Fastenaekens...

Plus qu'une réponse à une commande, la préparation de cette exposition est rapidement devenue une envie commune de faire connaître le travail d'artistes que Christine Ollier et Nicolas Libert apprécient et défendent chacun à leur manière.

A travers ce travail coopératif, ils ont réalisé que leurs publics respectifs n'étaient pas si étrangers et que leurs démarches étaient plus proches qu'ils ne l'imaginaient.

La galeriste a su ainsi entendre les désirs et comprendre les messages du collectionneur. Et forte de cette matière première, elle a donné une homogénéité à l'ensemble dans le cadre d'une thématique choisie : la ville, ses architectures, ses industries, ses paysages et ceux qui l'habitent.

Après une ouverture en double clin d'œil avec une sculpture de Gaetan Kohler et Alexandre Pachiaudi du Oz collectif, prototype d'architecture utopique, en extérieur, et une vidéo d'Erwin Olaf, vision futuriste de nos maisons et ironique de leurs maîtresses, en intérieur, la scénographie scinde la proposition en deux parties.

Au rez-de-chaussée, l'accent est mis sur une photographie engagée autour de visions socio-politiques de la ville, avec pour ancrage historique quelques photographies de la fameuse série "Suburbia" de Bill Owens sur les habitants des banlieues américaines des années 70.

A celles-ci répond un des portraits monumentaux des sans-abris de la série "American night" de Paul Graham, tandis qu'en écho, les travaux de Denis Darzacq de la série "La chute" et de Mohamed Bourouissa de la série "Périphériques" complètent une vision humaniste de la cité.

Au premier étage de la galerie, le propos se déplace.

Thibaut Cuisset, John Davies, Gilbert Fastenaekens et Stéphane Couturier nous emmènent vers des interprétations tant documentaires que plasticiennes de l'architecture urbaine.

Deux versions en couleur avec Thibaut Cuisset et Stéphane Couturier, grands tenants de l'école française du paysage qui ont su apporter, par leur vision épurée, un renouvellement de ce pan de la photographie contemporaine.

Deux versions noir & blanc avec les photographies historiques des séries "Nocturnes" et "Essais pour une archéologie imaginaire" du belge Gilbert Fastenaekens par lesquelles il fut reconnu comme un des fondateurs de cette pensée européenne du paysage urbain et les photographies de John Davies

Galerie Les filles du calvaire
17, rue des Filles du calvaire
75003 Paris
T. 33 1 42 74 47 05
F. 33 1 42 74 47 06 http://www.fillesducalvaire.com


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