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Droit de réponse

Publié le 10 janvier 2008

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Suite à l'article intitulé "Un rêve d''archi ! Être un architecte à l'Elysée.." mis en ligne sur notre site le 9 Octobre 2007, Gabor Mester de Parajd exerce son droit de réponse.
Suite à l'article suivant publié sur Batiweb le 09/10/2007 :

"Un reve d'archi ! Etre un architecte de l'Elysée ...

Un rapport confidentiel de la Cour des comptes s'étonne qu'un architecte en chef des monuments historiques chargé de rénover les résidences de la présidence sous Jacques Chirac ait perçu une rémunération annuelle de 579.000 euros en moyenne de 2001 à 2005.
L'architecte Gabor Mester de Parajd aurait reçu l'équivalent de 48.000 euros par mois. Les autres architectes en chef travaillant pour le Service national des travaux, chargé de la rénovation de prestigieux bâtiments publics, ont reçu en moyenne 135.000 euros par an sur la même période.

Le montant des travaux sur les résidences élyséennes (Palais de l'Elysée, de l'Alma, hôtel de Marigny, résidences de Marly et de Rambouillet etc.) s'est monté à 43,5 millions d'euros de 1998 à 2004. Les architectes en chef des Monuments historiques sont payés au prorata du montant des travaux.

Mais la forte rémunération de l'architecte de l'Elysée provient surtout du fait qu'il a "systématiquement" bénéficié des bonus financiers maximaux prévus en cas de travaux très complexes ou de fortes contraintes de sujétion (travail de nuit, délais serrés etc.), selon ce rapport cité par le journal. Interrogé par Le Parisien, Gabor Mester de Paradj a indiqué avoir réalisé 52 études préalables en quelques années sur les résidences élyséennes, un travail très lourd selon lui. Rénover l'Elysée est très contraignant en terme de délais ou d'horaires, a-t-il souligné.

La Cour des comptes a confirmé mardi qu'elle venait de rendre un "relevé d'observations définitives" sur le Service national des travaux mais a souligné qu'il était confidentiel. Elle s'est donc abstenue de tout commentaire sur ces informations.

La Cour des Comptes prépare pour la mi-décembre un rapport sur les grands chantiers culturels (Quai Branly etc.) des dix dernières années, a-t-on appris auprès de la Cour.


Et conformément à l'article 6 IV de la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique et au décret n°2005-1527 du 24 octobre 2007, Gabor Mester de Parajd exerce son droit de réponse, qui est le suivant :

Gabor Mester de Parajd considère que l'article intitulé "Être architecte de l'Elysée" porte atteinte à son honneur et à sa réputation professionnelle tant en raison des erreurs sur les chiffres avancés que sur leur présentation tendancieuse.
Il rappelle qu'il est architecte en chef des Monuments Historiques et non pas l'architecte d'un homme.
La Cour ne pointe pas son salaire puisque les ACMH comme tous les architectes perçoivent des honoraires au prorata du montant des travaux réalisés qui constituent le chiffre d'affaires de leur agence.
Ces honoraires fixés par des barèmes définis par arrêté ministériel sont calculés de manière stricte et égale pour tous les ACMH.
De 1998 à 2004 le montant des travaux sur les résidences présidentielles ne s'élève pas à 43,5 M € dont 3,8 sur l'Elysée.
La Cour s'interroge sur l'application à ses honoraires d'un coefficient de sujétion.
Les conditions financières des restaurations à l'Elysée n'étant plus les mêmes depuis 1998 et le Ministère de la Culture ayant reconnu sur justificatifs comptables un déficit financier pour l'ACMH a décidé l'application de 2001 à 2005 pour les seules opérations sur l'Elysée et au cas par cas de ce coefficient de sujétion (arrêté du 5 juin 87 qui majore de 20% des honoraires pour travaux ou conditions de travail spécifiques)
Il n'a pas pour autant touché de 2001 à 2005 un salaire annuel de 578 733,30 € mais des honoraires bruts pour son agence d'un montant de 452 452,40 €
Le Ministère évalue le bénéfice des ACMH à 10% des honoraires perçus.
Les différences d'honoraires qui existent entre les 17 ACMH travaillant pour le SNT dépendent du nombre de monuments confiés et du montant des travaux engagés.

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