De Zaha Hadid à Norman Foster, le gotha de l'architecture à l'Elysée
L'ouverture lundi de cette cité, gigantesque ensemble (23.000 m2) sis sur la colline du Trocadéro, au palais de Chaillot et voué aux architectures d'hier et d'aujourd'hui, sera l'occasion pour le chef de l'Etat de prononcer un discours annoncé comme important sur architecture et patrimoine.
Le Japonais Shigeru Ban (centre Pompidou à Metz), l'Italien Massimiliano Fuksas (Maison des arts de Bordeaux), le Suisse Jacques Herzog (Tate Modern à Londres), le Néerlandais Rem Koolhaas (centre EuraLille) figurent parmi les invités.
Egalement autour de la table élyséenne, outre Hadid (opéras de Cardiff et de Canton) et Foster (mairie de Londres, Reichstag de Berlin): l'Américain Thom Mayne (Tour Phare à la Défense), le Britannique Richard Rogers (Centre Pompidou à Paris), la Japonaise Kazuo Sejima (musée d'art de Valence). Ils ont rejoint les Français Patrick Berger (Serres du parc André Citroën), Jean Nouvel (IMA, musée du quai Branly), Dominique Perrault (BNF), Christian de Portzamparc (Cité de la Musique) et Rudy Ricciotti (Grands Moulins de Paris Rive gauche).
Beaucoup de ces créateurs ont été couronnés du Prix Pritzker, le "Nobel de l'architecture". C'est le cas de Mayne, Hadid, Foster, Herzog, Portzamparc... Selon certaines sources bien informées, Nicolas Sarkozy pourrait déclarer lundi qu'à ses yeux, la question de "tours", ces immeubles de grande hauteur désormais quasiment bannis des villes françaises, n'est plus taboue. Il devrait aussi évoquer la question des concours internationaux d'architecture.