Faire une revue qui ouvre l'architecture sur autre chose que l'architecture. Ainsi pourrait-on résumer la ligne éditoriale de Criticat dont le premier numéro a été présenté hier soir à la librairie le Genre Urbain par ses quatre fondateurs principaux, trois architectes Valéry Didelon, Françoise Fromonot, Pierre Chabard et un historien de l'architecture Bernard Marrey. Criticat est donc une revue autour de l'architecture et de l'urbanisme, semestrielle (pour l'instant), qui veut faire sortir architecture et urbanisme d'un petit milieu confiné.
Au vu de certaines réflexions lors de la présentation hier soir, ils ont bien raison de s'atteler à la tâche, comme pour celle qui me demande avec une curiosité sympathique ce que je peux bien faire pour être là ce soir, puisqu'en intervenant, j'ai précisé que je n'étais ni architecte ni urbaniste, ou encore cette remarque sans doute d'une enseignante en architecture, qui défend la périodicité semestrielle, tout à fait adaptée à leur vie qui tourne autour du semestre comme unité pédagogique avec les étudiants.
Ou encore, ceux qui auraient préféré une approche plus thématique, une collection de petits ouvrages par sujet, mais non, ils ont choisi de faire de Criticat une revue et ils ont eu raison.
Le sommaire du numéro 1 de Criticat est complété par un enquête de Valéry Didelon sur les tribulations du 51 rue de Bercy, première œuvre de Frank 0.Gehry à Paris, un entretien de Pierre Chabard avec l'architecte Alan Colquhoun, un article de Bernard Marrey sur un aspect peu connu de Frank Lloyd Wright. On peut s'abonner en ligne sur le site de Criticat, mais on peut aussi la trouver à la Librairie le Genre Urbain, 30 rue de Belleville, dans le 20ème à Paris, juste au-dessus du métro Belleville.