Une étude donne l'immobilier moins favorable en 2011-2012
Pessimiste, une étude Natixis juge les perspectives pour l'immobilier dans le monde « moins favorables en 2011-2012 qu'en 2010 ». Explications du responsable de service recherche Patrick Artus : « l'environnement économique général sera moins porteur, avec le ralentissement de la croissance mondiale, les prix plus élevés des matières premières, la remontée des taux d'intérêt à long terme et la moindre progression de la liquidité, aussi bien dans les pays de l'OCDE que dans les pays émergents ».
En ce qui concerne l'immobilier commercial, la banque du groupe BPCE prévoit une « évolution de deux facteurs importants pour la détermination de l'évolution des loyers et des prix; la faiblesse des créations d'emplois, avec celle de la croissance; le freinage de la consommation avec celui des salaires réels ».
Côté résidentiel, Natixis distingue deux groupes de pays: « ceux où la solvabilité des ménages est restée mauvaise et où la baisse des prix de l'immobilier a été forte (USA, Royaume-Uni, Espagne); ceux où avec une solvabilité favorable des ménages, la correction des prix n'a pas eu lieu et où l'immobilier reste surévalué (France, Pays-Bas, Italie, Australie) ». Quant à l'Allemagne, elle « est un cas à part puisque l'immobilier résidentiel y est resté inerte depuis le début des années 2000 ».
Laurent Perrin (source AFP)