Trois syndicats de l'immobilier fusionnent
La Fnaim (Fédération nationale de l'immobilier), le plus important syndicat du secteur et le Snpi (Syndicat national des professionnels immobiliers) restent, eux, indépendants pour le moment. Cependant, des négociations entre la Fnaim et Unis pourraient s'engager prochainement mais celles-ci risquent d'être longues en raison de querelles de personnes, estiment les experts du secteur. « Notre paysage syndical avait un besoin urgent de simplification, en particulier vis-à-vis des pouvoirs publics. Cinq organisations professionnelles, c'est un luxe qu'on paie cher au moment de défendre le secteur », reconnaît Henry Buzy-Cazaux, délégué général de la Fnaim.
« L'objectif d'un regroupement plus large risque d'être entravé par des personnalités peu enclines à partager », a estimé au cours de la conférence de presse M. Ginot, qui présidait jusqu'à présent le Csab. « Chaque chose en son temps », a ajouté M. Ivars. Le nouveau syndicat s'est par ailleurs félicité des premiers résultats d'une enquête menée par la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des Fraudes) auprès de 750 cabinets qui a démontré que 89% des contrats mis en oeuvre lors du renouvellement des syndics sont conformes aux recommandations du Conseil national de la consommation
Bruno Poulard (avec AFP)