TMS : l'OPPBTP relance sa campagne « Même pas mal »
Face à l’importance des troubles musculo-squelettiques (TMS) dans le secteur du BTP, l’OPPBTP relance sa campagne de sensibilisation « Même pas mal » en 2024.
L’objectif : prévenir l’usure professionnelle et aider les entreprises à mieux gérer les risques liés aux TMS, première cause de maladies professionnelles dans ce secteur, représentant 87 % des cas, selon la Cnam.
Des salariés très impactés par les TMS
Lors de l’édition 2023 de « Même pas mal », plus de 600 diagnostics terrain ont été réalisés, révélant une forte présence des TMS dans les entreprises du BTP.
En effet, 73 % des salariés ont signalé des douleurs au dos, tandis que 41 % souffraient d’inconfort au niveau des épaules. Ces chiffres montrent une réelle prise de conscience, mais soulignent également la nécessité d'accompagner davantage les entreprises pour qu'elles puissent mettre en place des actions concrètes et durables contre les TMS.
Des aides financières pour les entreprises, particulièrement les plus petites
Pour l’année 2024, l'OPPBTP rappelle que 150 millions d'euros d’aides financières directes sont disponibles, avec 70 % de cette enveloppe réservée aux entreprises de moins de 49 salariés.
En particulier, les entreprises pourront bénéficier des financements du Fonds d’investissement pour la prévention de l’usure professionnelle (Fipu), mis en place pour les soutenir dans cette démarche. Ces aides visent à soutenir les actions de prévention des entreprises, en particulier celles qui agissent sur trois principaux facteurs de risques : les manutentions manuelles de charges, les postures pénibles, et les vibrations mécaniques.
L'OPPBTP propose également un accompagnement pour aider les entreprises à constituer leur dossier de subvention et organiser des actions de prévention adaptées à leurs besoins.
Marie Gérald
Photo de une : Adobe Stock