L’immobilier ancien bat tous les records !
Toujours plus de ventes, pour des prix toujours plus élevés
Selon Notaires de France, 907 000 transactions été réalisées au cours des douze derniers mois. Les ventes effectuées durant cette période dépassent ainsi le volume cumulé l’année précédente, soit 824 000 opérations. Le précédent record (848 000 ventes), qui avait été établi en 2016, a également été dépassé.Un phénomène qui ne doit rien au hasard, d’après les notaires. « Il n’y a pas de pénurie de biens à vendre, mais des biens qui trouvent preneur très rapidement », notent-ils, précisant que les transactions se déroulent « sans négociation, tirant les prix vers le haut ».
Et les prix, justement, ont bien augmenté, à raison de +2,7% sur un an au premier trimestre. À Nîmes, notamment, ils progressent de +11,1% pour les appartements anciens (1 510 euros le m2). La hausse des coûts est également ressentie à Lille (+8,5%), Nancy (+6,4%) et Paris (+5,5%). Certaines villes font néanmoins office d’exception. Les prix ont notamment chuté à Clermont-Ferrand (-9,4%), Amiens (-5,4%) et Metz (-4,7%).
Un marché en rattrapage
Si le secteur se porte de mieux en mieux, Notaires de France attribue malgré tout cette amélioration aux mauvais résultats enregistrés les années précédentes. En effet, le marché serait ni plus ni moins en train de rattraper les ventes non réalisées par le passé.La conjoncture est cependant particulièrement propice au développement de l’immobilier ancien. En effet, les taux de crédit restent très bas, poussant les particuliers à investir. « On peut imaginer que tant qu’ils ne remonteront pas fortement, suffisamment pour frapper les esprits en tout cas, la mécanique actuelle ne sera pas cassée », estiment les notaires avec optimisme.
F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia