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Prévention des chutes de hauteur : le coût des équipements, principal frein

Publié le 29 novembre 2024

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Où en est la prévention des chutes de hauteur au sein des entreprises du BTP ? C’est à cette question que tente de répondre une récente enquête. Si les travailleurs adoptent majoritairement les équipements de protection, leur coût reste un frein pour nombre d’entreprises.
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Première cause d’accidents mortels dans le secteur du bâtiment, les chutes de hauteur font l’objet d’une nouvelle étude de la part de la CAPEB, la CNATP, l’IRIS-ST et de l’OPPBTP.

Les résultats de l’étude révèlent que près de la moitié (49 %) des artisans du BTP ont été confrontés à des chutes de hauteur, directement ou par l’intermédiaire d’un collègue dans leur entreprise.

Les chefs d’entreprise du BTP sont 39 % à déclarer avoir investi dans des équipements de protections individuelles et collectives.

Dans le détail, si 66 % des entreprises de 1 à 5 salariés investissent dans de tels équipements, seules 20 % des entreprises sans salarié font de même. Selon les auteurs, cela s’explique par le fait que les chefs d’entreprise sont soumis à des obligations réglementaires dès lors qu’ils ont un salarié, tandis que les artisans seuls perçoivent moins le risque pour eux-mêmes.

Les auteurs de l’étude rappellent par ailleurs qu’il existe des aides financières dédiées aux TPE pour faciliter l’accès à ces équipements.

 

Équipements de protection : 47 % des entreprises du BTP les incluent dans leurs devis

 

Le principal frein ? Le coût de ce matériel, pour 21 % des chefs d’entreprise. Dans ce contexte, 47 % des répondants incluent désormais une ligne dédiée à ces équipements de protection collective dans leurs devis, et 28 % répartissent ces coûts dans d’autres lignes budgétaires.

Les auteurs de l’étude rappellent par ailleurs qu’il existe des aides financières dédiées aux TPE pour faciliter l’accès à ces équipements.

Parmi les trois « outils » les plus demandés par les chefs d’entreprise pour les accompagner, on retrouve d’ailleurs « des aides financières » (34 %), « des kits de communication par métier » (16 %), ou encore « un accompagnement et des conseils sur le terrain » (16 %).

L’un des autres bémols concerne la vérification périodique de ces équipements et la traçabilité de ces contrôles. Seules 39,4 % des entreprises conservent une trace écrite. Or, cette traçabilité permet notamment d’être en conformité en cas de contrôle.

Fait rassurant : 83,06 % des répondants se sentent plus à l’aise lorsqu’ils travaillent avec des protections.

Même en cas d’urgence ou d’imprévu, 64 % travaillent « très rarement » ou « jamais » sans équipement de sécurité. Toutefois, 26 % des travailleurs reconnaissent déroger à cette règle « de temps en temps ».

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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