Ca y est, on est à l'ére de 'Minority report'
Autre domaine où la technologie crée de nouveaux usages :
Le marquage de documents: Une banque japonaise intégrera dès 2005 un système de gestion de documents faisant appel à la RFID. Cela lui permettra notamment de répertorier et suivre des centaines de milliers de dossiers et notamment de savoir si un élément de l'un d'entre eux quitte une pièce ou un bâtiment, renforçant d'autant la sécurité et la protection des informations sensibles.
Et pour ceux qui imaginent la bibliothèque du Vatican poussiéreuse, sachez que les 50 000 à 120 000 ouvrages disponibles à la lecture, ont été équipés d'étiquettes RFID. Ainsi les documentalistes peuvent situer les livres déplacés et, une fois par an, de procéder à un inventaire beaucoup plus rapide.
La RFID, utilisée sur les animaux, doit permettre, d'identifier la provenance des viandes commercialisées et de suivre celles qui auraient pu être infectées. Au Portugal, une loi prévoit que tous les chiens devront être "tagués" RFID d'ici 2007, pour des questions de santé publique et notamment pour accélérer la lutte contre la rage. Une simple seringue est requise pour inoculer le marqueur. A quand les hommes ? Et bien c'est déjà le cas au Mexique où des hommes d'affaires se sont fait implanter sous la peau une puce destinée à aider la police à les retrouver en cas d'enlèvement.
La technologie arrive naturellement sur la logistique :
Dans les années 90, l'arrivée de l'EDI , ou échange de données informatiques, et l'intégration de ces progiciels de prévisions, de planification et d'échanges de données, a permis aux dirigeants de prouver leur intérêt stratégique pour la logistique… Mais celle-ci est restée dans une logique interne à l'entreprise.
C'est seulement à partir de 2000 que le e-business prend sa place dans la Supply Chain, et inaugure le développement d'espaces collaboratifs entre les producteurs, les sous-traitants, les distributeurs et les prestataires.
Avec le RFID de nouveaux horizons s'ouvrent. Certains acteurs du marché, (comme un nouvel outil, l'SCEM ou Supply Chain Event Management. ) propose de se connecter aux plates-formes des différents acteurs et à plusieurs niveaux d'exécution. Il supervise le réseau logistique, reliant l'exécution et la planification. Il suit un événement, une passation de commande d'un bout à l'autre de la chaîne, et donne l'alerte en cas de dysfonctionnement dans le processus en déclenchant des procédures et scénarios de substitution. l'interface Internet intervient à plusieurs niveaux dans la gestion, en amont du côté des fournisseurs, et en aval pour les prévisions des ventes produites par les services commerciaux et marketing.
Ainsi, on peut imaginer, que demain, grâce à l'implantation d'une puce sur un produit, le service client pourra suivre, son acheminement, le nombre de pièces chez un distributeur, le lieu où ensuite il est installé et pourquoi pas assurer un SAV à distance. Une évolution à suivre, donc de très près, pour la plus grande satisfaction du client. (et du lecteur!)