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Jean Nouvel visé pour des malfaçons sur le palais de justice de Nantes

Publié le 22 février 2010

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La Chancellerie a déposé un référé en expertise visant 12 entreprises et l'architecte Jean Nouvel pour des malfaçons constatées sur le palais de justice de Nantes.
Jean Nouvel visé pour des malfaçons sur le palais de justice de Nantes - Batiweb
Dans le palais de justice nantais entièrement paré de noir et de rouge, la moindre averse provoque l'arrivée de seaux multicolores dans la majestueuse salle des pas perdus pour étancher les fuites du plafond. Depuis plusieurs mois ce sont les dalles de béton et pierre reconstituée de 30 kg qui ornent ses murs périphériques qui tombent une à une, pour l'instant sans faire de blessé même si la dernière a fait une chute de cinq mètres de hauteur.

En tout neuf malfaçons ont été recensées, parmi lesquelles l'affaissement des lourdes portes des bureaux, créant des fissure, mais aussi des problèmes de chauffage. « L'air chaud arrive par le plafond, mais descend rarement », constate le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin, qui précise que dans certains bureaux la température en hiver n'excède parfois pas les 10°.

Un référé expertise a été introduit le 28 décembre 2009 par la Chancellerie au tribunal administratif de Nantes, avant la fin de la garantie décennale, le bâtiment d'un coût de près de 55 millions d'euros ayant été inauguré en mars 2000, a précisé la Chancellerie. Le référé concerne le cabinet de l'architecte Jean Nouvel et douze entreprises dont GTB Construction, une filiale de Bouygues. « La voie amiable n'a pas marché, nous demandons réparation des désordres », explique Xavier Ronsin.

Bruno Poulard (source AFP)

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