Un verre anti-reflet inspiré des yeux de mouche
Les feuilles de verre les plus utilisées actuellement sur le marché reflètent environ 4 à 8% de la lumière ; cela est dû à la nette transition entre des matières disposant d’index de réfraction très différents, à savoir le verre et l’air. Il en résulte un reflet indésirable qui interfère avec la vue de l’homme et obstrue la visibilité.
Inspiré par la nature
Le verre anti-reflet avancé développé par Rolith et AGC s’inspire de la nature et plus particulièrement des yeux des mouches : le verre est composé d’un réseau de nanostructures imitant les yeux de l’insecte. Rolith apporte à ce projet sa méthode de production propriétaire, le système de lithographie « Rolling Mask ». Celui-ci permet de créer des nanostructures sur des panneaux de verre de grande superficie, à un coût désormais accessible.
Ce verre nanostructuré réduit les reflets dans un spectre de longueur d’ondes exceptionnellement large et un plus grand ensemble d’angles de vue que les verres à couches minces PVD (dépôt physique en phase vapeur) traditionnels. De plus, il dispose d’un meilleur équilibre écologique que les produits concurrents tels que les films polymère nanostructurés et les verres à couches hybrides organiques-inorganiques.
LP