Le double vitrage va t-il céder la place au triple vitrage ?
Le triple vitrage présente des avantages en terme de performance thermique mais sa masse impose des contraintes mécaniques importantes sur les cadres de fenêtres. Malgré les quelques réserves exprimées par le CSTB, le triple vitrage commence tout de même à retenir l'attention.
Un léger avantage thermique
Les espaces vitrés offrent ainsi de nombreuses possibilités de choix mais soulèvent également beaucoup de questions chez les consommateurs notamment en termes d'efficacité et d'usage. Selon le CSTB, le principal avantage du triple vitrage réside dans la performance thermique, même si les fenêtres à double vitrage opposent néanmoins une belle résistance : une performance thermique est exprimée par un coefficient (U). Celui du triple vitrage est égale à 0,8 W/m2.K (plus elle tendra vers 0, plus le pouvoir isolant sera fort) avec deux couches faiblement émissives performantes et des lames d'argon entre les vitres, voire de 0,6 W/m2.K si l'on utilise le krypton. Rappelons que les meilleurs doubles vitrages à isolation renforcée (VIR) offrent pour leur part, un coefficient de transmission thermique U de l'ordre de 1,2 à 1,1 W/m2K avec une lame d'argon entre les 2 vitres et une couche basse émissivité déposée sur la face intérieure du vitrage extérieur.
Une masse encore trop importante
Cependant, le triple vitrage possède des inconvénients, notamment sa masse. Et la masse impose des contraintes mécaniques importantes sur les cadres de fenêtres. Pour une épaisseur 4/12/4/12/4 de 36mm (ou plus s'il s'agit de vitrages de sécurité ou acoustiques), le poids s'élève en effet à 30 kg/m2. Alors que celui d'un double vitrage est limité à 20 kg/m2 pour une épaisseur 4/16/4 de 24mm (ou plus si vitrages spécifiques). Celui-ci impose des contraintes mécaniques très fortes sur les structures des fenêtres. Certains fabricants européens, notamment belges, suisses et allemands, ont résolu ce problème en remplaçant le verre intermédiaire par un film plastique, beaucoup plus léger mais n'altérant pas les performances initiales de la fenêtre. Mais en l'état actuel, ces productions restent marginales.
Une logique de limitation optimale des pertes énergétiques
Mais cette volonté d'isolation maximum, compte tenu de son prix (80% plus cher !), ne s'adresse pas à tout le monde. Surtout s'il s'agit de gagner quelques dixièmes d'isolation supplémentaire. En fait, son intérêt s'inscrit plus dans une logique de limitation optimale des pertes énergétiques sous-tendue par celle d'un habitat respectueux de l'environnement qui consomme si peu qu'il se rapproche de l'idée de la maison "zéro énergie". Le triple vitrage est donc de ce fait plus un produit destiné à équiper les maisons passives.
Les espaces vitrés offrent ainsi de nombreuses possibilités de choix mais soulèvent également beaucoup de questions chez les consommateurs notamment en termes d'efficacité et d'usage. Selon le CSTB, le principal avantage du triple vitrage réside dans la performance thermique, même si les fenêtres à double vitrage opposent néanmoins une belle résistance : une performance thermique est exprimée par un coefficient (U). Celui du triple vitrage est égale à 0,8 W/m2.K (plus elle tendra vers 0, plus le pouvoir isolant sera fort) avec deux couches faiblement émissives performantes et des lames d'argon entre les vitres, voire de 0,6 W/m2.K si l'on utilise le krypton. Rappelons que les meilleurs doubles vitrages à isolation renforcée (VIR) offrent pour leur part, un coefficient de transmission thermique U de l'ordre de 1,2 à 1,1 W/m2K avec une lame d'argon entre les 2 vitres et une couche basse émissivité déposée sur la face intérieure du vitrage extérieur.
Une masse encore trop importante
Cependant, le triple vitrage possède des inconvénients, notamment sa masse. Et la masse impose des contraintes mécaniques importantes sur les cadres de fenêtres. Pour une épaisseur 4/12/4/12/4 de 36mm (ou plus s'il s'agit de vitrages de sécurité ou acoustiques), le poids s'élève en effet à 30 kg/m2. Alors que celui d'un double vitrage est limité à 20 kg/m2 pour une épaisseur 4/16/4 de 24mm (ou plus si vitrages spécifiques). Celui-ci impose des contraintes mécaniques très fortes sur les structures des fenêtres. Certains fabricants européens, notamment belges, suisses et allemands, ont résolu ce problème en remplaçant le verre intermédiaire par un film plastique, beaucoup plus léger mais n'altérant pas les performances initiales de la fenêtre. Mais en l'état actuel, ces productions restent marginales.
Une logique de limitation optimale des pertes énergétiques
Mais cette volonté d'isolation maximum, compte tenu de son prix (80% plus cher !), ne s'adresse pas à tout le monde. Surtout s'il s'agit de gagner quelques dixièmes d'isolation supplémentaire. En fait, son intérêt s'inscrit plus dans une logique de limitation optimale des pertes énergétiques sous-tendue par celle d'un habitat respectueux de l'environnement qui consomme si peu qu'il se rapproche de l'idée de la maison "zéro énergie". Le triple vitrage est donc de ce fait plus un produit destiné à équiper les maisons passives.
